Exposition itinérante du Français par Ewan Lebourdais

L’association Grand Voilier Ecole, dans le cadre de son partenariat avec Ewan Lebourdais, Peintre Officiel de la Marine, présente une exposition exceptionnelle de 12 photos à tirages numérotés du Voilier Le Français, le bateau avec lequel Grand Voilier École embarque des jeunes de tous horizons. Il est possible d’acquérir ces œuvres, dans le cadre d’une vente au profit de Grand Voilier École.

Une exposition itinérante de ces oeuvres destinée à promouvoir et aider financièrement Grand Voilier Ecole sera organisée dans les prochains mois. La première étape s’est déroulée à l’occasion des Victoires de la Bretagne, avec la présentation des oeuvres le 9 décembre 2021 à Saint Malo.
Bel accueil du public et adhésion sur le concept d’acheter une œuvre d’art numérotée au profit de l’association.

Les oeuvres sont visibles ici : https://lightroom.adobe.com/gallery/239b1c8f875a422d826fef828a9f748f/albums/a9ec9312cb594941837b80fdfe8fe034/assets

Une journée à bord du Français

80 % des jeunes n’avaient jamais posé le pied sur un bateau ; embarquer sur Le Grand Voilier Ecole leur a offert la possibilité de découvrir un environnement nouveau et une autre facette de la vie en groupe. Cette nouvelle expérience de navigation et de vie à bord en équipage, ils en parlent avec passion. Dans une interview réalisée par Le Télégramme le jeune capitaine de 24 ans nous parle de l’ambiance à bord, et 3 jeunes, une enseignante ainsi que 3 détenus en semi-liberté racontent leur expérience sur le Français.

Soutenez l’aventure du Grand Voilier Ecole !

Soutenez l’aventure du Grand Voilier Ecole et aidez les jeunes stagiaires à s’affirmer au contact de la mer.

https://www.letelegramme.fr/dossier...

Un très grand merci à notre partenaire Le Télégramme pour son supplément spécial "Grand Voiler Ecole".

(Photo Ewan Lebourdais - Peintre officiel de la Marine - www.ewan-photo.fr)

Retour en images de l’Armada de Rouen 2013

Un superbe merci à tous ceux qui sont venus vers nous à Rouen et à ceux qui nous ont soutenu (En particulier Patrick Herr, Patrick Leducq, Gérard Ducable, Michel Balique et toute l’équipe des Amis des Grands Voiliers). Nous avons le sentiment que lors de cette fabuleuse Armada notre projet a enfin pris son envol.

Notre prochain rendez-vous public sera à Toulon fin septembre pour l’escale de Tall Ship Race. L’équipe du Grand Voilier Ecole sera de nouveau sur le pont et vous y attendra.

Un Grand Voilier Ecole pour le XXIème siècle

© Philip Plisson
© Philip Plisson

Cette structure est appelée à se transformer à terme en Fondation qui entreprendra la construction de ce voilier.

Aujourd’hui, la France ne dispose pas d’un Grand Voilier Ecole, outil unique et performant pour enseigner aux jeunes les valeurs d’engagement, de solidarité, de travail et de générosité. La mer est un espace, largement ignoré et à reconquérir, qui est aussi une formidable école de vie.

Outil moderne, ce grand voilier sera avant tout une école, un vecteur de formation, de transmission de savoirs et de valeurs.

Il sera aussi carrefour de la communauté des marins, forgeant ainsi une compréhension et un langage communs entre jeunes de toutes origines.

Il s’agit également, avec ce projet, de doter la France d’un nouvel outil de rayonnement sur les mers.

L’égalité des chances est également un élément central de la philosophie du projet.

Article "À l’école de la mer" sur Le Télégramme

Nous vous invitons à lire l’article sur l’Asso-GVE publié aujourd’hui sur le Télégramme

Patrice L’HOUR
Secrétaire général de l’Asso-GVE

L’exemple de la "Jubilee sailing trust"

A bord de GVE un système permettra aux déficients visuels de barrer et de se repérer dans l’ensemble du bord.
Des systèmes embarqués, adaptés et fiabilisés existent un peu partout dans le monde, en France malheureusement trop peu.

Le site de la Jubilee sailing trust (anglais) : http://www.jst.org.uk

Prélèvements scientifiques et recherche

A.Deniaud / Tara Expéditions
A.Deniaud / Tara Expéditions

Une leçon neerlandaise

1. Oosterschelde
2. Tecla
3. Bark Europa

Le GVE sur Zeilen

La presse néerlandaise en parle

Un nouveau grand voilier bientôt sur mer ?

"Stad Amsterdam"

Un tour du monde des grands voiliers

La volonté de la ville d’Amsterdam était d’augmenter l’emploi des jeunes, un tel projet a permis de créer une véritable dynamique sociale pour la ville. A travers ce projet, Amsterdam souhaitait également mettre en valeur son passé de port commercial et de construction navale.

Gréement : trois mâts carré
Lancement : 2000
Architecte : Gerard Dijkstra, OSDH BV, Amsterdam
Port d’attache : Amsterdam
Armateur : Rederij Clipper Stad Amsterdam
Longueur hors tout : 76 mètres
Longueur à la flottaison : 60,50 mètres
Largeur : 10.50 mètres
Tirant d’eau : 4,80 mètres
Tirant d’air : 37,50 m
Surface totale de voiles : 2,200 m2
Déplacement : 723 t
Matériau : acier
Propulsion : caterpillar diesel 1014 cv
Equipage : 25 (max)

Source : http://www.amisdesgrandsvoiliers.org/GrandsVoiliers_StadAmsterdam.htm

"Cisne Branco"

Un tour du monde des grands voiliers

Ses missions sont de représenter le Brésil lors des événements nautiques nationaux et internationaux, ouvrir le monde maritime à la société civile, préserver les traditions navales et occasionnellement d’entraîner le personnel de la marine nationale brésilienne.

Gréement : Trois-mâts carré
Coque : acier
Année de lancement : 1999
Construction : Hollande
Longueur hors tout : 76 mètres
Voilure : 2 200 m²
Tirant d’eau : 4,80 mètres
Propriétaire : Marine Brésilienne
Port d’attache : Rio de Janeiro

Photo : Tous droits réservés par Marinha do Brasil
Tous droits réservés par Marinha do Brasil

Rencontrez l’équipe de l’Asso-GVE à l’Armada de Rouen

Un rêve bientôt réalité, embarquez !

L’association du Grand Voilier-École sera présente à l’Armada de Rouen, du 6 au 16 juin 2013. Notre pavillon flottera pour la première fois sur le voilier d’un de nos adhérents.

Nous assurerons une présence régulière sur le stand des "Amis des Grands Voiliers" (AGV).

Visite du "Cisne Branco" à Rouen

Retour en images de notre visite sur le grand voilier brésilien

L’aventure ne fait que commencer !

Les cathédrales de toiles modernes que sont le Stad Amsterdam néerlandais, le Cisne Branco brésilien ou le Gorch Fock allemand sont les ambassadeurs efficaces et prestigieux de leur pays, tout en offrant aux jeunes une opportunité de formation et de découverte des métiers de la mer.

Parce que la France n’a jamais eu autant besoin d’énergie et d’audace, dix-neuf acteurs du monde maritime ont fondé l’association du Grand Voilier École (Asso-GVE), qui a tenu son premier Conseil d’Administration à Brest, le lundi 8 octobre 2012. Cette structure, présidée par l’amiral (2s) Pierre-François Forissier, chef d’état-major de la Marine nationale de 2008 à 2011, est appelée à se transformer en une Fondation qui entreprendra la construction d’un Grand Voilier-Ecole (GVE) pour le XXIème siècle. Il s’agira d’un trois-mâts élancé, éco-construit, doté de salles de cours et de conférence. Le modèle humain et économique de ce projet repose sur trois axes complémentaires et réalistes :

 le premier, le plus fondamental, est d’enseigner les valeurs de la mer à des jeunes de toute origine sociale, valides ou porteurs de handicap. Entraide, exigence, responsabilité, courtoisie, solidarité : la mer enseigne et édifie. En permettant aux jeunes équipages de découvrir une infinité de métiers concrets via un embarquement salarié, le Grand Voilier Ecole se veut école de vie professionnelle et citoyenne. Trois salles de classe, un amphithéâtre intérieur permettront l’accueil de conférences en escale ; deux ascenseurs offriront leur chance aux élèves handicapés moteur ;

 Deuxième objectif : la « marque France ». Le GVE veut incarner l’excellence française à l’étranger, à l’heure où s’impose une féroce concurrence sur le marché de l’image, de la compétitivité et des investissements. Le GVE, dont la priorité première est l’enseignement et la formation maritime, est également une vitrine à l’export : très naturellement, il constitue un vecteur privilégié pour les entreprises et les collectivités territoriales françaises à la recherche d’une structure de promotion à l’étranger, d’une manière permanente (partenariat de formation) ou événementielle (présence régulière dans les nouveaux centres de croissance du monde maritimisé, de Los Angeles à Rio, en passant par Shanghai et Singapour) ;

 Dernier axe fondamental : le développement durable. Le Grand Voilier Ecole veut promouvoir l’éco-conception, témoignant à son niveau d’une transition énergétique à venir, où l’optimisation de la propulsion vélique tiendra toute sa place.

Déjà très remarqué, le projet attire à lui de plus en plus de bénévoles et de professionnels, institutionnels et privés. Il est aujourd’hui en quête d’investisseurs. Deux chiffres résument le défi : cinquante millions d’euros, deux années de construction. Une fois lancé, le projet est pensé pour couvrir ses frais de fonctionnement, en autofinancement.

L’aventure ne fait que commencer !

Le GVE à Toulon voiles de légende

Toulon Voiles de légende 2007, spectacle nocturne (Auteur : Hortense Hébrard - Copyright : TPM)
Auteur : Hortense Hébrard - Copyright : TPM

Jacqueline Tabarly, présidente d’honneur du Grand Voilier-École, honorera de sa présence bienveillante Toulon Voiles de Légende 2013 pendant toute la durée de l’escale.

Nous vous attendons nombreux !

Le site de l’événement

STX France apporte son soutien à l’association du « Grand Voilier Ecole »

Pierre-François FORISSIER, président de l’association du « Grand Voilier-Ecole » et Laurent CASTAING, Directeur Général de STX France, le 12 juillet 2013
Pierre-François Forissier, président de l’association du « Grand Voilier-Ecole » et Laurent Castaing, Directeur Général de STX France, le 12 juillet 2013
Pierre-François Forissier, président de l’association du « Grand Voilier-Ecole » et à gauche, Laurent Castaing, Directeur Général de STX France © DR

Signée le 12 juillet dernier entre Pierre-François FORISSIER, président de l’association du « Grand Voilier-Ecole » et Laurent CASTAING, Directeur Général de STX France, cette convention décrit en détails les modalités du soutien apporté par le chantier de Saint-Nazaire à ce projet national, qui prévoit la construction d’un trois-mâts barque français d’ici 2017. Ce soutien inclut notamment des « éléments techniques contribuant à permettre à l’association de valider son projet technique et financier (…) pour atteindre l’objectif qu’elle s’est fixé », selon les termes de la Convention. Ceux-ci comprendront des esquisses et vues d’artiste, une estimation de prix, ainsi qu’un conseil technique.

Une étape décisive pour le projet
Créée le 6 septembre 2012, l’association du « Grand Voilier-Ecole » a recueilli le soutien de centaines d’adhérents et a réussi à rédiger un document détaillé d’exploitation du navire. Grâce à la Convention récemment signée, le « Grand Voilier-Ecole » allie désormais un plan d’exploitation professionnelle et un soutien technique précieux, qui lui permettent de voguer vers des mécènes réceptifs.

« Il nous reste à mobiliser les mécènes qui souhaitent associer leur action et leur nom à ce grand projet humaniste et unique en son genre. » Pierre-François FORISSIER, président de l’association du « Grand Voilier-Ecole ».

« L’association « Grand Voilier Ecole » porte un très beau projet, qui allie les valeurs humaines d’entraide à l’esprit de rigueur de la voile dans lesquelles notre entreprise se reconnaît. Lorsqu’il aura vu le jour, il permettra à des centaines de jeunes de vivre une expérience unique qui les aidera certainement dans leur parcours de vie. Nous sommes fiers de faire bénéficier de notre expertise les acteurs d’un projet porteur d’une si belle ambition », a déclaré Laurent CASTAING.

Le projet prévoit la construction d’un trois-mâts barque français d’ici 2017 © STX - GVE

Que chacun puisse partir en mer, en revenir grandi, profiter de la mer et du vent pour donner l’équilibre, l’ambition et le partage, c’est l’objectif généreux du Grand Voilier-Ecole, concentré de technologie à l’allure classique.

Invitation | 28 septembre 2013 à Toulon

A l’occasion de l’escale de la « 2013 Lycamobile Mediterranean Tall Ships Regatta à Toulon »
l’Association des Amis des Grands Voiliers ( Sail Training Association France)
vous invite à la conférence de presse de présentation du projet.

Un nouveau magnifique voilier vient de prendre la mer

Un nouveau magnifique voilier vient de prendre la mer !
Oman vient de réaliser le lancement de son nouveau voilier !

Liens :
 http://www.liveleak.com/view?i=894_1385398498
 http://www.damen.com/en/news/2013/05/new-sail-training-vessel-for-royal-navy-of-oman

Rencontre au Salon Nautique 2013

Rencontre au Salon Nautique 2013 de Paris, entre trois personnalités qui œuvrent sans relâche pour que l’éducation par la mer soit bien plus utilisée et reconnue comme un véritable vecteur éducatif pour les jeunes :
 Au centre, le père Michel Jaouen qui a créé sa fameuse flotte de voiliers : Bel Espoir, Rara Avis, etc… et l’association « Amis de Jeudi Dimanche »,
 A droite, l’ancien recteur d’académie et chancelier d’universités Pierre Lostis, qui a créé le club nautique de l’Aberwrac’h et qui était responsable des jeunes et des féminines à la FFV,
 A gauche l’amiral (2s) Pierre-François Forissier, qui a recréé l’Ecole des Mousses et créé l’association du « Grand voilier Ecole »).

L’amiral (2s) Pierre-François Forissier, le père Michel Jaouen et l’ancien recteur d’académie et chancelier d’universités Pierre Lostis.

Patrick Herr, embarque comme Vice-Président à bord de GVE !

Lors de l’AG du Nautic 2013 de Paris, vendredi 6 décembre, Patrick HERR, a été élu Vice-Président de "Asso-GVE".
Grand amoureux de la mer et des grands voiliers, nous lui souhaitons la bienvenue !

Tous adhérents, tous GVE

Désormais les adhérents reçoivent régulièrement des nouvelles à travers des « Message du bord » : Vie de l’association, décisions du CA, avancées du projet, calendrier, mots d’adhérents, et bien plus encore !

Organiser le travail en groupes de spécialistes qui avancent en parallèle et main dans la main, déterminer finement les méthodologies de travail et déjà parcourir tous ces milles qui nous séparent de l’appareillage : voilà ce qui a été fait depuis plus d’un an !

Nous sommes équipés pour que la phase opérationnelle commence enfin. Le Grand Voilier-Ecole existe dans les têtes mais déjà il est là, concrètement, dans nos plaquettes et dans la stratégie que nous suivons avec application. Nous sommes remplis de l’espoir des causes nobles et de la prudence que l’expérience nous a donnée, mais nous savons au plus profond de nous-mêmes que seule la réussite nous est permise.

Vous aussi rejoignez-nous !

Ces jeunes marins qui rentrent de mer du Nord

Les équipages rentrent de la Tall Ships Race 2014

Partis de Brest en voilier, ils ont rejoint la régate internationale pour le départ de la course à Harlingen, ensuite ils ont navigué vers Fredrikstad, Bergen, puis Esbjerg à bord de voiliers de tailles et de pavillons différents : les néerlandais Gulden Leuw et Europa, le belge Tomidi et le sloop français Hosanna.

Le vendredi 12 septembre à 18h30 à la marina du Château à Brest, ils ont fait une présentation de cette expérience exceptionnelle notamment en présentant en avant-première le film qu’ils ont réalisé (grâce à Benoît Deldique).


"HOSANNA" dans la TALL SHIPS RACE 2014 par Grand-Voilier-Ecole

Sur un parcours de plus de 3 000 milles nautiques, ces jeunes ont eu l’occasion de vivre une grande expérience, qui les a amenés à se confronter au milieu marin, aux autres compétiteurs (plusieurs milliers en provenance de 21 nations) et véritablement à se découvrir.

Le retour de cette expérience a aussi été l’occasion pour les adhérents de l’Association du Grand Voilier-Ecole (AGVE) de se retrouver autour d’une dégustation préparée et offerte par l’Association “Restaurateurs Pointe Bretagne” ainsi que d’un apéritif offert par la Mairie de Brest.

Suite à cette présentation, Armel Le Strat, vice-président de l’AGVE, a présenté le projet de Grand Voilier-Ecole, pour la première au public brestois. Insistant sur la nécessité de poursuivre sur l’élan permis par la TSR pour avancer sur le projet GVE, qui s’apprête à entamer une phase cruciale dès cet hiver, avec la finalisation du business plan et la mise en place de la stratégie investisseurs, Armel a brillamment démontré la nécessité de construire un Grand Voilier-Ecole et que les volontés sont là pour que la phase opérationnelle débute bientôt.

Merci aux Partenaires :

Ainsi qu’aux aimables donateurs

Les “Tall Ships Races”, tradition depuis 1956, parmi les plus grandes régates de voiliers-écoles du monde, donnent lieu à un grand rassemblement de 100 monocoques de toutes les tailles, représentant quelque 30 pays. Conçues pour encourager l’amitié internationale et la formation des jeunes dans l’art de la navigation, ces courses sont organisées chaque année dans les eaux européennes et se composent d’étapes de plusieurs centaines de milles, et de festivités entre chacune d’elles. Plus de la moitié de l’équipage de chaque bateau participant aux courses doit être composé de jeunes de moins de 25 ans. Sail Training International, l’organisme qui organise les Tall Ships Races, a été nominé pour le Prix Nobel de la Paix en 2007.

Témoignages de jeunes marins de retour de mer :

“Je me rends désormais compte de la richesse de notre équipage, de la nécessité de la cohésion et de la confiance tout en gardant le sourire. Je considère que cette navigation m’a beaucoup apporté et j’espère pouvoir remettre cela l’année prochaine avec vous tous.”

Guillaume

“J’ai vécu des moments incroyables sur le bateau et aussi dans les villes et les fjords, c’était une expérience enrichissante pour moi, qui m’a permis de connaître la vie en communauté avec un équipage de choc. j’espère pouvoir revivre ces grands moments encore une fois.”

Brendon

“Merci de m’avoir permis de participer à cette belle expérience, ainsi que pour les valeurs véhiculées par le milieu de la voile : la fraternité tout d’abord, avec en mer une saine rivalité avec les autres équipages et un enthousiasme à terre lors des échanges et des visites d’autres voiliers. La cohésion ensuite, avec cette conscience collective au sein du groupe née seulement après quelques jours en mer. La technicité de la pratique pour finir, et l’humilité devant ce que peut nous donner la mer malgré nos tentatives de prévisions.”

Gaëtan

Pour en savoir plus, dans la presse :
13/06/2014 : Télégramme / Tall Ships. Retour d’expériences en Europe du nord

GVE à Euromaritime 2015

Class Afloat

Une vidéo, en attendant que nos jeunes Français puissent bénéficier de cette chance d’apprendre en mer, comme cela se fait dans d’autres pays depuis plus de trente ans.

Class Afloat Promotional Video - YouTube

Semaine du Golfe 2015

Grand Voilier Ecole (GVE) sera présent durant la Semaine du Golfe 2015 : http://www.semainedugolfe.com/

Pour ceux qui veulent en savoir plus, rendez-vous sur l’île aux Moines.

Durant toute la fête, une partie de l’équipage sillonnera cette magnifique île et ce magnifique golfe !
A la mairie de l’ïle aux Moines, mercredi 13 mai à 17H00, le président de GVE fera une présentation et un point de situation sur les avancées du projet.
A très bientôt !

GVE aux Assises de l’Economie de la Mer

Les 3 et 4 novembre, l’équipage du GVE sera présent à Marseille au grand évènement du monde maritime http://www.economiedelamer.com/.

Nous espérons que tous nos adhérents et amis qui seront présents dans ce rassemblement qui devrait réunir plus de 1600 acteurs du monde de la mer pourront monter avec nous sur l’estrade sur laquelle les organisateurs nous ont réservé un petit créneau. Venez nombreux ! Nous avons besoin de vous !
Merci d’avance

Tall Ships Race 2015

Quinze partenaires, dont GVE, se sont associés pour permettre à 40 jeunes de participer à la Tall Ships Race à bord du mythique Pen Duick VI et du C 47’ Hosanna, bon vent à tous !

http://www.letelegramme.fr/finistere/tall-ships-race-des-jeunes-du-sport-et-pen-duick-vi-07-07-2015-10695791.php

Résultats de la course TSR

Tout comme le reste de la flotte de la Tall Ships Race 2015, composée de 3000 marins à bord des 76 voiliers de 18 nationalités différentes, Hosanna et Pen Duick VI ont rejoint le port d’Aalborg (Danemark).
Les résultats ne sont encore que provisoires mais le comité de course annonce :
 Hosanna : 1er de la classe C
 Pen Duick VI : 2nd de la classe D

Dans l’attente de la proclamation officielle des résultats et la remise officielle des prix (le 02/08/2015 à 17H00)

http://www.sailtraininginternational.org/news/article/read_the-tall-ships-races-2015-aalborg-race-results-and-festivities-in-full-swing_item_101052.htm

Article Mer et Marine

Un article paru sur Mer et Marine, avec clip vidéo à l’appui : http://www.meretmarine.com/fr/content/tall-ship-race-un-beau-parcours-pour-les-francais-dhosanna

Retour au port des jeunes adhérents GVE

La semaine dernière Pen Duick VI et Hosanna ont rejoint leur port respectif.
44 jeunes (dont 17 membres de GVE) , 15 partenaires ont participé à l’aventure, une fois de plus magnifiquement orchestrée par la « Sail Training International ».
C’était l’heure des retrouvailles avec les familles, mais aussi l’occasion en passant à Brest de saluer L’Hermione et le magnifique voyage qu’elle a réalisé.

Photographies TSR 2015

Quelques photographies des jeunes et moins jeunes adhérents de GVE à la TSR 2015.

Régate des IUT et convention GVE

Mercredi 2 novembre à 11H00 à l’IUT de Lorient, signature de la convention entre l’Institut Universitaire de Technologie de Lorient & Pontivy UNIVERSITÉ BRETAGNE SUD www.univ-ubs.fr et GVE.

Vidéo de promotion de l’IUT : https://www.facebook.com/2511956715...

Convention avec l’IUT de Lorient-Pontivy

Une convention de partenariat a été signée le 2 décembre entre l’IUT de Lorient et l’association Grand voilier école.

Dans le cadre de cette convention, les jeunes de la licence construction navale de l’IUT de Lorient travaillerons sur la partie la conception et les différents aspects techniques à bord (lutte incendie, essais de coques et gréements, ...).

On en parle dans la presse sur le Télégramme et Ouest France

Clip TSR 2015

Assemblée Générale de Rouen

Convention avec FACTORY

Escale à Sète 2016

La victoire de nos jeunes de Lorient à la régate IUT

Objectif 2019 !


Grand voilier école. Objectif 2019 par Letelegramme

La coque sera en acier, le plan de voilure approchera les 3.000 m² au portant, le design général a été arrêté. Les aménagements intérieurs et le plan de pont sont largement définis. Le navire sera à même d’embarquer jusqu’à 100 personnes avec un équipage oscillant entre 14 et 26 marins, selon le programme. Ce grand voilier école s’inspirera des trois-mâts historiques mais intégrera certains principes modernes comme des vergues incurvées qui lui permettront de mieux remonter au vent. Ce navire a été imaginé par une cinquantaine de passionnés, marins professionnels pour la plupart. Ses concepteurs ont placé en haut de leurs priorités l’accueil du plus large public possible. À bord de ce grand voilier, on retrouvera des jeunes marins en formation, des personnes en recherche d’emploi ou de stabilisation sociale et des passionnés de mer tout court, pour le plus grand brassage possible. D’entrée de jeu, le navire a été pensé pour accueillir dans les meilleures conditions les personnes à mobilité réduite. Le navire sera accessible de la proue à la poupe en fauteuil, les ponts seront desservis par un ascenseur et des rampes spécialement imaginés. Le futur ambassadeur de la marine à voile française offrira de vastes salles de réunion dont un amphithéâtre de 80 places qui permettra d’optimiser le temps passé à quai. La location et l’utilisation du navire à quai permettront d’absorber une partie des frais de fonctionnement d’un voilier destiné à naviguer une bonne partie de l’année ; autour de 300 jours par an d’après les objectifs affichés.

50 M€ à lever

Ce grand voilier école devrait évoluer dans les mers chaudes durant l’hiver et remonter vers l’Europe à la belle saison, selon un rigoureux business plan entamé il y a plus d’un an et bouclé à 90 %. Une des clés du succès repose sur une estimation financière précise du coût du navire, de ces frais d’exploitation et diverses sources de recettes. « Nous avons imaginé un programme de navigation sur plusieurs années qui nous permet de chiffrer le plus précisément possible les charges et les retours financiers annuels », confirme l’officier de marine finistérien Patrice L’Hour, l’une des principales chevilles ouvrières du projet. Selon le président de l’association, l’ancien chef d’État-major de la marine, Pierre-François Forissier, « l’objectif est d’embarquer chaque année jusqu’à 3.000 jeunes d’horizons différents ». Formations, croisières, traversées, forums ou journées entreprises, en mer comme à quai... Ces deux dernières années ont permis d’affiner le volume et le potentiel d’activité d’un tel navire. Un travail essentiel à l’aube d’une levée de fonds estimée autour de 50 M€. S’il n’est toujours pas prévu de faire appel à des sources de financements publics, afin de garder la main sur les orientations du projet et le tempo de la levée de fonds, un financement ouvert aux particuliers pourrait voir le jour.

Chantier et port d’attache à définir

Reste à définir le site de construction qui sera français et le port d’attache de ce grand projet maritime. Le design et les calculs ont été confiés au chantier STX, à Saint-Nazaire, et au cabinet monégasque Mc Farlane Ship Design. Le chantier de construction n’est toujours pas arrêté, STX devant absorber un solide cahier des charges dans les toutes prochaines années. La mise à l’eau de la coque est toujours visée courant 2019 avec un début d’exploitation espéré autour de 2020. Le port d’attache de ce navire ambassadeur n’a toujours pas été défini. Il dépendra en grande partie des orientations et du choix des ou du principal financier de ce projet de grande envergure. Méditerranée, Manche ou Atlantique ? Aucun port français n’a pour l’heure été privilégié même si Brest, La Rochelle et Marseille tiennent évidemment la corde.

Présente à Brest 2016

L’association GVE qui porte le projet de construction de ce grand voilier sera présente au rassemblement de Brest 2016 (13 au 19 juillet), à proximité du village néerlandais. Vingt-quatre entreprises et structures diverses ont déjà embarqué dans le projet réunissant 180 membres actifs et une cinquantaine de bénévoles fortement investis depuis plus de deux ans. Soutenue par cette vingtaine de partenaires, l’association embarquera à bord du Gulden Leeuw, le temps de la fête maritime de Brest et participera à la prochaine Tall Ships Race, cet été, pour continuer à mener la promotion de son projet.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/bretagne/grand-voilier-ecole-objectif-2019-07-07-2016-11138221.php#closePopUp

Le président du Yacht-club embarque pour le grand voilier

Vous avez dirigé pendant quinze ans le centre nautique du Moulin-Blanc. Pourquoi vous lancer aujourd’hui dans le projet de grand voilier école ?

« J’ai aussi travaillé dans la communication de la ville et ai été directeur de la Fête maritime Brest 2004. Ce projet s’impose dans un pays comme le nôtre ».

Quelle sera votre collaboration ?

« La communication et tout ce que je pourrai apporter en matière d’organisation. Ce grand voilier école est un projet de grande envergure. Il a besoin de toutes les compétences ».

Pourquoi ce projet plus qu’un autre ?

« Le principe de ce bateau m’a immédiatement séduit. Il s’impose aujourd’hui dans une nation maritime comme la France. J’ai toujours admiré les grands voiliers nordiques et leur polyvalence. Formation, accueil des jeunes, charters... ».

Comment allez-vous vous y prendre pour financer 50 millions d’euros ?

« Cela va être difficile dans la période qui est la nôtre mais on y croit. Les compétences de ceux qui travaillent dur autour de ce projet sont là, les estimations financières sont sérieuses ».

C’est pour cela que le business plan a mis autant de temps à sortir ?

« Le financement est lourd et estimer le fonctionnement de ce genre de bateau reste complexe. Il a fallu travailler les sorties et rentrées d’argent sur les cinq premières années de fonctionnement. On ne pouvait pas jeter des chiffres sans savoir ».

Un certain nombre de Brestois s’investit dans le projet. Le voilier de 90 m a-t-il une chance d’être basé à Brest ?

« Il lui faudra bien un port d’attache mais rien n’est encore décidé. Le bateau naviguera autour de 300 jours par an et ne sera donc pas souvent à quai ».

En plus des mécènes recherchés en fin d’année, les particuliers seront-ils invités à soutenir le projet ?

« Évidemment, avec un appel à cotisation annuel de 25 ou 15 € pour soutenir le projet. En devenant membre de l’association, ils auront évidemment le droit de venir naviguer fin 2019 ou courant 2020 ».

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/le-president-du-yacht-club-embarque-pour-le-grand-voilier-07-07-2016-11138742.php

Photographies de Brest 2016

Clip Brest 2016

Clip TSR 2016 Race 2

Hosanna 1er de la classe C de la race 2 de la TSR 2016.
Une belle organisation, une belle course avec un bel équipage et un très bon voilier, une belle escale dans une bien belle ville : Cadix.
Merci à tous nos sponsors et mécènes sans qui l’aventure n’aurait pas lieu.

Podium TSR2016

Aujourd’hui la Tall Ships Race 2016 se termine : une bien belle édition avec une superbe organisation et de beaux résultats :
 Race 2 : 1er de la Classe C.
 Race 3 : 1er de la Classe C et 1er au classement général de toutes les classes.
 Escale à La Corogne : 2ème place sur les 3 activités sportives Kayak Race, Open Water Race et Sailing Race.

Une bien belle table et de nombreux prix :).
Bravo aux 37 membres de GVE qui ont embarqué à bord du Gulden Leeuw, du Morgenster, du Statsraad Lehmkuhl et d’Hosanna. Ils ont parfaitement représenté notre projet et accumulé une belle expérience.
Ronan et Angélique de Factory ont réalisé des interviews et des documentaires des organisateurs et des participants, ils seront diffusées tout au long de l’année.
Le cœur un peu gros, une partie de l’équipe remonte vers la France à bord de notre superbe Jumpy mis à disposition par notre partenaire Citroën Midi Auto Brest qui nous a accompagné fidèlement par la route tout au long de notre parcours et une autre partie remonte par la mer.
A très bientôt pour de nouvelles aventures !

Photos bénévoles Brest 2016

Retrouvailles d’une partie des bénévoles de GVE qui ont participé à Brest 2016, merci à toutes et à tous !

Eric Bellion, parrain du Grand Voilier Ecole

« La mer est l’école de la confiance et de la dignité. Elle simplifie la relation à soi et aux autres car elle ne supporte ni la tricherie ni l’angélisme. À bord du grand voilier école des jeunes femmes et des jeunes hommes découvriront la force de l’unité. Je suis heureux et fier d’en être le parrain. »

Eric Bellion
Fondateur COMME UN SEUL HOMME

« Tous différents nous pouvons agir comme un seul homme »

Convention GVE - Asterias

Signature de la convention entre le Grand Voilier Ecole et le cabinet Asterias sur le stand du Marin au salon Euromaritime 2017. Un très grand merci à ce cabinet d’avocats qui va nous aider dans notre beau projet !

Venez nous rejoindre pour Les Grandes Voiles du Havre !

RDV du 31 août au 3 septembre sur les quais du bassin Paul Vatine au Havre

Le GVE au menu de la crêperie

Partenariats - Les Vergers de l’Aumaillerie soutiennent GVE

Les Vergers de l’Aumaillerie, c’est une belle histoire de famille qui se transmet de père en fils, mais aussi de mère en fille.
Implantés au cœur du Limousin, nous les comptons parmi nos fidèles partenaires depuis maintenant quelques années. Vous aurez d’ailleurs pu goûter leur excellent jus de pommes lors de précédentes manifestations auxquelles GVE était présent (Brest 2016 et Les Grandes Voiles du Havre).
Suite à ce partenariat, Louis Jaudinot leur fils, qui n’avait jamais navigué, n’a pu résister à l’appel de la mer lorsque nous lui avons proposé d’embarquer à bord du Gulden Leeuw en 2016 pour naviguer entre Brest et Lisbonne.

Désormais, les vergers affichent leur soutien à l’association sur le nouveau menu de leur crêperie.

Si votre route passe par Poitiers ou Limoges, n’hésitez pas à vous arrêter à Tersannes pour déguster leurs crêpes et leurs pommes, elles valent vraiment le détour.
En attendant, venez découvrir leur univers sur leur site internet : http://www.vergers-aumaillerie.fr/

Ouest-France parle du projet

Un grand voilier pour l’insertion par la mer

Village départ de la Route du Rhum

GVE au rdv sur le village de la Route du Rhum

Cet après-midi, ouvre officiellement le Village de la Route du Rhum à Saint-Malo.

Venez nous retrouver nombreux sur le stand de l’association :
Quai Duguay-Trouin, Hall 1.4, à proximité de la grande scène

MERCI !!!

Le soutien de nos partenaires est vital

Durant l’escale de la Route du Rhum à Saint-Malo, du 24 octobre au 4 novembre 2018, un stand est mis à notre disposition par notre partenaire le Télégramme.
Un très grand merci au Télégramme et à sa filiale OC-Sport Pen Duick, organisatrice de la Route du Rhum !
Notre stand est installé devant le bassin Duguay-Trouin dans le Hall 1.4. à proximité de Pen Duick VI.

Nos adhérents et une partie de l’équipage qui a gagné la Tall Ships Race 2018 seront également présents, vous pouvez venir échanger avec eux !

Merci à toutes les personnes qui souhaitent un entretien individuel au sujet du projet "Grand Voilier Ecole" de se signaler en écrivant, s’ils le souhaitent, un mail à l’adresse suivante : Routedurhum@asso-gve.fr

La marcophilie navale à l’honneur

Un nouveau tampon pour le départ de la Route du Rhum 2018

Une nouvelle fois le tampon et la carte postale de GVE remportent un très gros succès !

Merci à la Marcophilie navale pour ce très beau tampon et bravo à Michel Audren et à Claude Bellec pour cette réalisation !

Maquette - GVE

Un très grand merci pour cette magnifique maquette qui est offerte, par le French Maritime Network de Singapour "en soutien à l’association du GVE, pour aider la réalisation de ce très beau projet".

Venez nombreux pour la découvrir sur le stand du Grand Voilier École à l’Armada de Rouen qui se déroulera du 6 au 16 juin 2019 !

Armada de Rouen

Film 3D GVE

Un grand merci à :
 Maxime pour la modélisation 3D du Grand Voilier Ecole,
 Patrice pour ses contributions à la réalisation,
 Artefacto pour l’accueil du stage de Maxime et la qualité de leur accompagnement,
 et au Groupe Télégramme pour la mise à disposition des salles pour les interviews.

GVE final partenaires - YouTube

Le Français a débarqué à Concarneau pour son carénage annuel

La saison se prépare. Toute l’équipe de Grand Voilier Ecole est sur le pied de guerre pour commencer à faire naviguer les jeunes.

https://www.letelegramme.fr/finiste...

Grand Voilier Ecole un jour nouveau se lève

Le soleil se lève sur le Français, sur l’association du Grand Voilier École et sur le fonds de dotation Le Français, témoin des pôles !
Pour en savoir plus suivez notre actualité sur :
 ce site au sein de la rubrique "Journal de bord"
 notre page Facebook https://www.facebook.com/GrandVoilierEcole

Bravo à Ewan Lebourdais, pour cette magnifique photo !

Le trois-mâts Le Français fait escale au port

Son arrivée au port de Brest Samedi n’est pas passée inaperçue. Après avoir vogué sur les mers du Groenland et du Danemark, le trois-mâts barque Le Français va devenir un navire école.

Brainstorming à Brest

Belle journée de travail à bord du Navire Le Français.
Les équipes de Grand Voilier Ecole se sont réunies à Brest pour préparer le programme de navigation des prochains mois.

Embarquement immédiat !

Pierre-François Forissier a pour objectif de lancer un grand navire de formation. Le défi de l’ancien chef d’état-major de la marine prend forme. Cet été, les premiers jeunes embarqueront à bord du trois-mâts Le Français.

https://www.letelegramme.fr/bretagn...

Grand Voilier Ecole et Le Français s’associent

L’Association du Grand Voilier Ecole a le plaisir de vous informer qu’elle commence son activité de navigation avec des jeunes à bord du Grand Voilier Navire Le Français
Prestige oblige, la première sortie aura lieu demain avec des élèves de l’ École navale de la Marine nationale

Magnifiques photos du navire Le Français

Nous vous partageons les superbes photos d’Ewan Lebourdais lors de notre navigation entre Brest et Ouessant. Un réel bonheur pour les yeux :

Merci et bravo à Ewan, qui nous l’espérons deviendra, un jour, Peintre officiel de la Marine (POM) !

crédit "Ewan Lebourdais - www.ewan-photo.fr",

L’ENSTA Bretagne navigue avec nous en rade de Brest

Après École navale et le Lycée St François de Lesneven c’est maintenant l’ ENSTA Bretagne qui navigue avec nous.

Grand Voilier Ecole, escale à Bordeaux.

Le Navire Le Français fera escale à Bordeaux pour la #FeteduVin du 17 au 21 Juin.
L’équipe du Grand Voilier Ecole sera à bord pour vous rencontrer.
Merci à nos partenaires #FredericLescure #MarineEvenements #Asterias #SudOuest #ChantiersdelAtlantique Le Télégramme #Verlingue #HarmonieMutuelle #FinancieredelaCité #SNU

Escale à Bordeaux, Fête du vin.

Le Navire Le Français est à Bordeaux Fête le Vin avec l’association du Grand Voilier Ecole

Le journal Sud Ouest nous ouvre ses colonnes.

Merci au Journal Sud Ouest pour son soutien actif

Formation des jeunes du Service National Universel (29)

Embarquement pour la 2ème journée à bord du Français pour les jeunes du Service National Universel du Finistère (SNU).

Formation des jeunes du Service National Universel (56)

2ème jour d’embarquement pour les jeunes du Service National Universel du Morbihan en Baie de Quiberon.

Avec les étudiants des Chantiers de l’Atlantique

Aujourd’hui à Saint Nazaire avec les jeunes de l’Ecole de notre partenaire historique Chantiers de l’Atlantique Recrute

A Lorient à la rencontre de nouveaux Partenaires

Arrivée du Navire Le Français dans les passes de Lorient pour faire la promotion du Grand Voilier Ecole

Escale à Lorient avec l’UBS

Ce matin embarquement de jeunes de l’ Universite De Bretagne Sud. Bon vent !

Soutien à Un Enfant-Un Avenir

Avec tous nos partenaires, nous sommes très heureux d’apporter notre concours et notre soutien à #Un Enfant - Un Avenir !

22 enfants de l’association "Un enfant-Un avenir" en mer

Une balade en rade de Brest pour 22 enfants de l’association "Un enfant-Un avenir" :

https://www.letelegramme.fr/finiste...

Première nuit en mer

Notre première nuit en mer 👍👍👍
Nous l’avons faite avec nos amis de Wake up Café à bord du Navire Le Français
A l’aube les sourires sont toujours là.
Nous vous les envoyons depuis le large de l’Île de Ré

Arrivée à La Rochelle

Un grand moment vécu avec les jeunes de Wake up Café.

https://www.sudouest.fr/charente-ma...

Première sortie avec Wake Up Café

Notre première sortie avec une nuit en mer avec Wake up Café

https://youtu.be/MUSawogMFA8

En mer avec le Secours Catholique

Une nouvelle vidéo qui nous rappelle un beau moment de plus :
ici : https://www.secours-catholique.org/actualites/a-brest-des-exiles-afghans-prennent-le-large-pour-changer-dair
la navigation réalisée cet été à bord du Français avec le Secours Catholique.

Merci également à tous nos mécènes et à tous ceux qui nous permettent de vivre ces moments forts et exceptionnels !

Wake up Café à bord

De La Rochelle à Lorient avec Wake up Café

Polytechnique et l’Ecole Navale en route vers Ouessant

Magnifique prise de vue du Français par notre partenaire Ewan Lebourdais qui nous a accompagné samedi quand nous faisions route vers Ouessant.
Crédit :
" Ewan Lebourdais - www.ewan-photo fr"

Embarquez avec le BIMer

Le 4 juin dernier l’équipage du Français et de l’association Grand Voilier Ecole ont eu le plaisir d’accueillir de jeunes bretons ayant passé le Brevet Initiation Mer (BIMer).

Le BIMer est un diplôme proposé à tous les élèves volontaires de la classe de troisième aux classes préparatoires et au lycée dans les voies générale, technologique et professionnelle.
Il a pour but de permettre aux élèves d’acquérir des notions transversales sur le milieu maritime tout en construisant leur projet d’orientation en valorisant les métiers liés à la mer.

Valeurs communes, objectifs communs, Grand voilier école et BIMer se sont donc associés pour accueillir 73 jeunes à bord du trois mâts barque Le Français .

Idéale pour passer de la théorie à la pratique, une journée de navigation en rade de Brest s’est révélée riche en apprentissage : matelotage, manoeuvre, apprentissage de l’esprit d’équipage, partage d’expérience, etc.

Revivez cette sortie en mer grâce à cette vidéo réalisée par les équipes du BIMer (Merci à eux !) :
https://video.toutatice.fr/video/23389-le-brevet-initiation-mer-sortie-sur-le-voilier-le-francais-juin-2021/

Bravo au nouveau Peintre officiel de la Marine

Un immense bravo à notre partenaire Ewan Lebourdais - Photographe Maritime pour sa nomination chez les Peintres Officiels de la Marine.

Pour en savoir plus sur ce corps artistique dont les origines remontent au XVIIe siècle cliquez ci-dessous :
https://www.defense.gouv.fr/marine/patrimoine/arts-et-lettres/peintres-de-la-marine/les-peintres-de-la-marine

Il commande « Le Français » à 24 ans !

Un grand Merci à notre partenaire Le Télégramme pour son supplément spécial "Grand Voilier Ecole".

Découvrez ou retrouvez l’article "Il commande « Le Français » à 24 ans !" :
https://www.letelegramme.fr/dossier...

(Photo France Armement)

Soutenez l’aventure du Grand Voilier Ecole !

Soutenez l’aventure du Grand Voilier Ecole et aidez les jeunes stagiaires à s’affirmer au contact de la mer.

https://www.letelegramme.fr/dossier...

Un très grand merci à notre partenaire Le Télégramme pour son supplément spécial "Grand Voiler Ecole".

(Photo Ewan Lebourdais - Peintre officiel de la Marine - www.ewan-photo.fr)

Niko, détenu en semi-Liberté, en mer avec GVE

Découvrez l’article "Niko, détenu en semi-Liberté, en mer avec GVE" :

https://www.letelegramme.fr/dossier...

Un grand Merci à notre partenaire Le Télégramme pour son supplément spécial "Grand Voilier Ecole".

(Ewan Lebourdais - Peintre officiel de la Marine - www.ewan-photo.fr)

Chacun arrive avec son défi !

Découvrez l’ADN du projet GVE au sien de l’article " Patrice L’Hour, de l’association Grand Voilier École : « Chacun arrive avec son défi ».

https://www.letelegramme.fr/dossier...

Un grand merci à notre partenaire Le Télégramme pour son supplément spécial "Grand Voilier Ecole".

(Photo Lionel Le Saux)

Ils racontent leur journée à bord du « Français »

Revivez une journée en mer avec les premiers jeunes embarqués grâce à l’association Grand Voilier Ecole à bord du navire Le Français :

https://www.letelegramme.fr/dossier...

(Photos : Campus des métiers)

Un grand merci à notre partenaire Le Télégramme pour son supplément spécial "Grand Voilier Ecole".

Retour sur la saison 2021 du GVE

L’année 2021 a marqué le véritable démarrage des navigations avec 1270 stagiaires embarqués sur Le Français issus de 18 associations ou organismes de formation ( SNU, Handivoile, UBS Lorient, Secours catholique, Campus des métiers, …). Patrice L’Hour, secrétaire général du Grand Voilier École, revient dans une interview pour Le Télégramme sur la mission de l’association et les bénéfices pour les jeunes.

Ils rêvent de naviguer à bord du "Français"

Ils n’ont pas encore navigué à bord du « Français » mais sont revenus, de leur semaine passée à Lorient, avec des étoiles plein les yeux, l’expérience d’un grand voilier en chantier et des rêves de mer en pagaille.

À quoi rêve-t-on quand on a 13 ou 14 ans ? De grand large, d’albatros, d’une confiance accordée et d’une vie à croquer à pleines dents. Quatre élèves du collège Descartes-Montaigne de Liévin, dans le Pas de Calais, ont découvert, la semaine passée, le grand voilier école « Le Français » en chantier à Lorient. Accompagnés de leur professeur d’anglais, Yann, Loïc, Illian et Matéo, élèves de 4ème et 3ème, ont plongé sans retenue dans l’univers du trois-mâts.

Ils avaient hâte de rejoindre ce grand bateau en chantier, de mettre la main à la pâte, de se sentir utiles, à quelques semaines de la remise à l’eau de ce fameux trois mâts. La semaine concoctée par leur prof référent et les bénévoles de Grand voilier école a dépassé leurs espérances…

En immersion totale

Ils ont testé un canot de sauvetage, ont enfilé une combinaison étanche, déclenché des fusées de détresse, plongé dans l’univers d’une voilerie et jusqu’à l’intérieur d’un sous-marin à quai, avec un guide pour le moins inattendu. Ils ont eu autant de plaisir à arpenter le pont du « Français », à poncer le bois, gratter la rouille. Ils ont vu les marins de l’équipage à l’ouvrage, mesuré l’ampleur de la tâche, découvert les enjeux. « On les a vus se passionner et s’ouvrir à un monde insoupçonné » résume leur prof référent Pierre-Marie Groch. « C’était génial de les voir s’approprier les choses, superviser les activités des uns et des autres, continuer à brosser et à frotter la coque du bateau après le départ de l’équipage ». Un soir, le plus grand a fait à manger pour tout le monde, dévoilant une facette et une personnalité que l’école n’avait pas encore révélées.

Larguer les amarres en mai

Maintenant, ils ne rêvent que d’une chose : déployer les voiles à bord du « Français ». « Un défi loin d’être gagné » reconnaît leur accompagnateur qui s’est démené pour financer ce premier voyage à Lorient. « Leurs familles ne roulent pas sur l’or, le parcours de ces enfants n’a pas toujours été un long fleuve tranquille, mais on va tout faire pour trouver de nouveaux financements et continuer à faire briller ces étoiles dans leurs yeux ».

« On ne connaissait rien de la Bretagne et encore moins l’univers fascinant des bateaux. Nous avons rencontré des gens aussi passionnants que disponibles ». Leur guide, à bord du sous-marin le Flore, n’était autre que le sous-marinier et ancien chef d’État-Major de la marine, Pierre-François Forissier ! VIP jusqu’au bout !

L’appel de la mer

Les gamins de Liévin ont aujourd’hui retrouvé leur quotidien. Ils en parleront longtemps autour d’eux et s’endormiront encore cavalant sur le pont ou escaladant la mâture. Imaginent-ils le trois-mâts le Français appareiller sans eux, en mai prochain ? « Une possibilité d’embarquement est avancée le 23 mai. « Nous espérons attirer d’autres jeunes et réussir à financer cette première navigation ». Pas le choix, maintenant que l’appel de la mer résonne profondément en eux.

Personne n’a rechigné à gratter le pont du Français qui prépare sa saison avec une remise à l’eau programmée à la mi-mai (photo Pierre-Marie Groch)

Aux commandes d’un sous-marin sous l’œil avisé de l’amiral Forissier (photo Pierre-Marie Groch)

Combinaison de survie et expérience dans un canot de sauvetage du CEPS de Lorient, partenaire de l’Association Grand Voilier Ecole. Le tir de fusée de détresse n’était pas mal non plus (photo Michel Borne).

Article | Stéphane Jézéquel

Le Français remis à l’eau à Lorient : 40 couchettes pour de nouvelles aventures !

En chantier depuis février à Lorient, Le trois-mâts le Français sera remis à l’eau ce jeudi 28 avril. Le grand voilier a étendu sa capacité de couchage pour 30 passagers. Par ici les navigations à la semaine et les plus belles aventures maritimes à écrire.

Construit en 1948, le trois-mâts en bois de 47 m (hors tout) est en parfaite condition. Le chantier qui s’achève ces jours-ci, dans la zone de pêche du port de Lorient, a permis de réviser l’ensemble du navire. À commencer par l’étanchéité de la coque en bois, soumise aux efforts du gréement puissant et de ses près de 1 000 m2 de voilure. Le navire est utilisé par l’association du Grand Voilier École (GVE) qui vise l’embarquement, encore cette année, de plus d’un millier de jeunes de divers horizons.

24 couchettes supplémentaires
Le navire comptait déjà 16 couchages, dont 8 réservés à l’équipage. Ce qui limitait le nombre de passagers sur des navigations de plusieurs jours. 24 nouvelles couchettes ont été préparées dans la vaste zone à marchandise du navire. Au total, une trentaine de passagers pourront embarquer sur plusieurs jours et dormir, comme les marins, dans de véritables bannettes ! Trois blocs sanitaires (lavabos, douches et toilettes) ont été ajoutés sous la direction de Piriou Naval Services.

Pavois changé par le Guip
Le chantier du Guip de Brest, avec Yann Mauffret en personne, s’est occupé du changement de pavois, à l’avant du navire, pour un travail comme d’habitude réalisé au millimètre. L’expertise des charpentiers de marine brestois a permis de corriger certains éléments, de détecter les pièces de mâts fragilisées à remplacer. Au total, quatre éléments de mâts ont été commandés chez les spécialistes de Woodspars à Locmariaquer. Taillés dans le spruce (épicéa réputé pour la construction navale), les nouveaux mâts seront remontés dans les quinze prochains jours.

20 km de voiles, bouts et câble révisés
Les 20 km de bouts et câbles du gréement, les poulies, les taquets et autres pièces de pont ont été entièrement revus par les marins de l’équipage qui ont activement participé à ce grand entretien, en profitant de la présence de Christian Macé, pièce maîtresse de l’armement qui vivait là son dernier chantier avant la retraite. L’ensemble de la garde-robe du Français, soit près de 1 000 m2 de toile, a été révisé par la voilerie Taillevent de Douarnenez.

Départ le 13 mai pour Ostende
La remise à l’eau du Français ne signifie pas la fin du chantier pour autant. Il va falloir tout réinstaller sur le pont. L’équipage a deux semaines pour remonter le gréement et tester l’ensemble avant le 13 mai, date du départ pour les fêtes maritimes d’Ostende en Belgique (à partir du 19 mai). « On a hâte de renaviguer. Le programme de l’année est copieux. Ce sera un grand plaisir de faire naviguer encore plus de jeunes cette année auprès de GVE » commente Emmanuel Rozo pour Marine Événements qui gère les activités du Français depuis le port de Saint-Malo.

(photos Emmanuel Rozo/Marine Evénements)

Article | Stéphane Jézéquel

Le Français se refait une beauté dans l’aire de réparation

Pour l’instant, le Français n’a plus rien d’un fameux trois-mâts. Démâté, il est à sec dans l’aire de réparation navale de Lorient afin d’être rénové.

Retrouvez l’article ci-dessous :

Article | Catherine Corroler
Journal Le Télégramme, édition de Lorient, 27 mars 2022.

Vinci - Barillec embarque avec GVE

Remise de chèque par Grégoire Tricaud (à gauche) pour la Fondation Vinci pour la Cité, à Pierre-François Forissier, président de GVE (à droite) (photo Mariam Mainguy)

Faire embarquer des jeunes de tous horizons pour leur permettre de développer, à l’école de la mer, des qualités humaines essentielles à l’entrée dans la vie active, c’est ce que réalise l’association Grand Voilier Ecole (GVE) depuis près d’un an à bord du Français, un trois-mâts barque de 47 mètres de long (hors-tout).
Ce projet a rencontré l’adhésion immédiate de la Fondation Vinci pour la Cité ainsi que celle de Grégoire Tricaud, chef d’entreprise de Barillec Marine Services, filiale de Vinci Energies. « Embarquer plusieurs jours en mer, c’est bien plus qu’un voyage, c’est une quête de soi, un révélateur de ses capacités profondes », selon ce responsable d’une entreprise de 35 salariés basée à Concarneau. « L’expérience offerte aux jeunes à bord du Français est une formidable ouverture sur le monde. La puissance des éléments nous impose un certain lâcher prise mais nous aide aussi à nous affirmer. Les valeurs développées par l’association Grand Voilier Ecole se mêlent avec l’esprit de notre entreprise qui se nourrit du monde maritime. Nous sommes en cohérence avec ces valeurs, avec la mer sous toutes ses formes ».

L’insertion, un moteur d’action commun

Favoriser l’insertion et l’employabilité des jeunes au-delà du monde maritime est le moteur de l’action de GVE. Comme le souligne Pierre-François Forissier, ancien chef d’état-major de la Marine et président de GVE : « un bateau, c’est un village. Il y a tous les métiers qui existent à terre. L’environnement marin induit des contraintes qui sont librement consenties par celui ou celle qui embarque. La mer pousse à entreprendre des choses que l’on n’aurait pas faites à terre, à se dépasser ».
Depuis sa création en 2002, la Fondation Vinci pour la Cité soutient des projets associatifs apportant des solutions en faveur de l’insertion sociale et professionnelle des personnes les plus démunies. Elle a ainsi décidé d’apporter une aide financière de 24.800 euros à GVE ainsi que l’engagement des salariés de Vinci aux côtés de l’association. Ce soutien a été officialisé à Lorient le 27 avril 2022 à bord du Français, la veille de sa remise à l’eau après deux mois à sec au chantier de Keroman.

Une opportunité d’embarquement pour 650 jeunes

Le président de GVE a tenu à remercier chaleureusement la Fondation Vinci pour la Cité via son parrain, Grégoire Tricaud : « grâce à vous, ce sont près de 650 jeunes qui vont pouvoir embarquer ». Le soutien de mécènes permet d’absorber une partie du coût d’affrétement du Français et donc d’élargir le périmètre des jeunes pouvant bénéficier de cette aventure.
Pour Grégoire Tricaud, « permettre à des jeunes d’embarquer et de prendre la mesure du monde qui les entoure, c’est une dynamique que nous souhaitons encourager par le biais de ce partenariat. Et s’ils découvrent, en plus, un univers professionnel riche d’expériences et de débouchés, la partie sera doublement remportée ! ».

Article | Mariam Mainguy

Programme 2022

Le Français repart pour une saison bien chargée

Le trois-mâts le Français ouvre sa saison, depuis ce mois de mai, par un transit vers Ostende en Belgique. En 2022, les navigations de Grand Voilier École vont allonger la foulée. On vous dit tout sur le copieux programme à venir
L’année dernière, le Français avait permis à près de 1 400 de jeunes de naviguer, le plus souvent à la journée. Pour cette nouvelle saison, le programme prend le large, avec des capacités de couchage (40) qui ont été augmentées ce printemps et des navigations étendues sur plusieurs jours.
Après le chantier de Lorient
Le chantier qui vient de s’achever a consisté en une vérification minutieuse de la coque et de son étanchéité. Les mâts ont été rigoureusement vérifiés, certains éléments ont été changés. Les plus de 1 000 m2 de voile ont été révisés. 24 couchettes ont été installées dans la zone cargo du voilier. Elles serviront à accueillir une quarantaine de personnes pour des navigations de plusieurs jours, la plupart du temps à la semaine, du lundi au vendredi.
Cap sur la Belgique pour commencer
Le trois-mâts Le Français était inscrit à « Ostende à l’ancre » du 19 au 22 mai. Cette navigation a servi de test avant délivrance du permis de navigation avec stagiaires par les Affaires Maritimes. Au retour, des jeunes du collège Descartes Montaigne de Liévin ont profité d’une journée de découverte de la navigation au départ de Calais.
87 jours de navigation
On recroisera le bateau, fin mai début juin à Brest et cet été, à Lorient, du 7 au 10 juillet, puis vers Brest, autour du 14 juillet, à l’occasion des 30 ans des fêtes maritimes. Protection Judiciaire pour la Jeunesse, Service National Universel, établissements scolaires et professionnels, vacances apprenantes… Au total, 87 jours de navigation sont établis jusqu’à la fin octobre.

Le Français en quelques en chiffres...
Le trois-mâts barque (ex Kaskelot)
Lancement en 1948
Longueur 47 m, 39 m de coque
Tirant d’eau 3,80 m
Déplacement 450 t
Voilure : 19 voiles

Le capitaine explique la route choisie
(photo PM GROCH)
Chacun unit ses forces
(photo PM GROCH)

Ewan Lebourdais fait souffler le vent du voyage et de l’aventure au Crédit Mutuel Arkea

Qui mieux que le peintre officiel de la marine, Ewan Lebourdais, pour révéler l’esthétique et l’élégance du voilier qu’utilise l’association du Grand Voilier École ? Le photographe de mer propose à travers ses images grand format, avec une qualité de tirage exceptionnelle, douze ambiances de mer saisies en rade de Brest et mer d’Iroise. Avec en fil rouge la coque ou la voilure du Français révélé dans le moindre détail. Ambiance de brume, lumière du soir, houle omniprésente… L’artiste fait souffler le vent du voyage et de la liberté pour tous ceux qui ont la chance d’embarquer sur ce voilier de découverte.

Le peintre officiel de la Marine, Ewan Lebourdais, a pris le temps d’expliquer sa manière de travailler en mer, le choix de ses cadrages et la matériel utilisé pour rendre ses émotions maritimes.

Tirage limité

Pour Hélène Bernicot, directrice générale de Crédit Mutuel Arkea, ces photographies ont commencé à produire leur effet auprès des collaborateurs employés sur le site. « Les retours sont unanimes. C’est une chance d’avoir ces images saisissantes dans ce très bel espace d’exposition ».

Hélène Bernicot et Cédric Malengreau du Crédit Mutuel Arkea, accueillent douze images grand format d’Ewan Lebourdais pour l’association Grand Voilier Ecole présidée par Pierre-François Forissier.

Plaisir partagé pour le peintre officiel de la marine, lui-même partenaire du Grand Voilier Ecole, ravi de présenter ces images proposées en tirages numérotés (12 exemplaires maximum) et signés de sa main avec certificat officiel pour les acquéreurs potentiels. « C’est un immense plaisir de soutenir cette association qui permet à des jeunes d’embarquer et de découvrir la mer et ses multiples univers » a expliqué lors du vernissage du 5 juillet dernier, Ewan Lebourdais qui a présenté le contexte de ces prises de vue et sa manière de travailler en mer.

Permettre à plus de jeunes d’embarquer

Le produit de la vente de ces grands formats photographiques soutiendra les activités de l’association. « La vente de ces images permettra d’embarquer plusieurs dizaines de jeunes supplémentaires durant la saison qui a bien démarré » précise le président de GVE Pierre-François Forissier. Aux jeunes qui embarquent de s’emparer des ambiances et des émotions qu’une expérience en mer peut susciter ! À eux de retrouver et de recomposer les ambiances saisies par le talentueux photographe de mer brestois.

L’exposition est visible à l’Espace Mirabeau, au siège du Crédit Mutuelle Arkea, n°1 rue Louis Lichou, au Relecq-Kerhuon, en accès libre et gratuit, du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h 30.

Au souffle de l’amitié

Proposer trois jours d’immersion sur un voilier d’exception à de jeunes adultes porteurs d’un handicap mental et leurs familles ? C’est le défi relevé par l’association Le Chemin de Pierre, qui a embarqué une trentaine de personnes dans cette aventure extraordinaire, en juillet dernier. Un temps privilégié pour reprendre souffle et vivre un moment paisible, tous ensemble.

Découvrez l’article tiré du Magazine Ombre et Lumière édité par la Fondation OCH ci-dessous :

Navigation morbihannaise en musique pour Grand Voilier-École

En mai dernier, nous avons accueilli des élèves de 3ième de la classe CHAM (classe à horaires aménagés musique) du collège Antoine de Saint-Exupéry de Vannes à bord du 3 mâts Le Français.

Ils ont passé 4 jours en Baie de Quiberon à la découverte de la navigation et de la vie sur un grand voilier.

Au programme : participation aux manœuvres, tâches collectives et débarquement sur les îles d’Houat et d’Hoëdic.

Merci aux élèves et à leurs professeurs pour la réalisation de cette belle vidéo !

Le beau voyage de l’écrivain de marine et des huit élèves du lycée maritime

Photos Dominique Le Brun

Moment inoubliable pour les élèves du lycée maritime de Fécamp et l’équipage du Français au diapason. Ils avaient la chance d’être accompagné par l’écrivain de marine Dominique Le Brun qui, en plus de remplir son carnet de bord, a pris sa part de quart durant les quelques jours de transit depuis Brest.

C’est la rencontre d’un écrivain de marine et de huit élèves embarqués à bord du Français, entre Brest et Fécamp. Dominique Le Brun nous décrit ce fort moment de mer, la confiance, la solidarité et les rêves qui animent ces huit jeunes du lycée maritime Anita Conti de Fécamp. Quand le voyage est à la hauteur de la qualité de la rencontre...

VENDREDI 24 JUIN 2022
Le Français est à quai dans le bassin n°5 du port de Brest, avec pour voisins les pylônes géants d’éoliennes pour Saint-Brieuc et le remorqueur Abeille Bourbon. C’est un peu loin de tout, mais ce cadre très professionnel ajoute encore au caractère authentique du trois-mâts au passé prestigieux. Cette solide coque en bois a tout de même assuré la navette entre le Danemark et le Groenland pendant quarante ans. Ce n’est pas rien ! Le Français appareille demain matin pour Fécamp où il participera à Fécamp Grand’escale, la fête des gens de mer en Normandie (29 juin-3 juillet).

Ils se dirigent vers un métier de la mer. Cette expérience à bord du Français les a conforté dans leur choix.

Enthousiastes et émerveillés
Pour ce transit, dans le cadre des activités de l’association Le Grand Voilier École, il embarque une classe de 1ère du lycée maritime Anita Conti… de Fécamp. Ils sont huit, enthousiastes et émerveillés de se trouver sur pareil navire. C’est le miracle sans cesse renouvelé des grands-voiliers carrés : le simple fait d’avoir au-dessus de la tête des étagements de mâts et de vergues et une toile d’araignée de haubans, drisses, balancines, écoutes, bras, cargues et multiples autres cordages… provoque une émotion inexplicable. Tous ces ados ont une idée assez précise de l’avenir qu’ils souhaitent. Certains d’entre eux ont déjà embarqué à l’occasion de stages, mais ils soupçonnent que Le Français leur réserve une toute autre expérience. Et avant même d’avoir largué les amarres, ils mesurent la chance que leur apporte le Grand Voilier École.

Coordination et intelligence collective pour faire avancer le trois-mâts.

Joyeuse bande
Vivant en internat, ils se connaissent bien et forment une joyeuse bande bien unie. Et s’ils sont accompagnés par un de leurs enseignants, celui-ci n’a pas grand-chose à faire pour les encadrer ; l’autodiscipline me semble de mise. Parmi eux il y a une fille, Norah, qui ne me semble pas avoir à faire face à une bande de machos ; je crois même que tous filent doux devant elle. La présence à bord d’un Écrivain de marine les épate : « Et vous prendrez le quart avec nous, M’sieur ? — Bien sûr ! » La joyeuse bande a pris ses quartiers dans la cale « cargo » du Français, aménagée en un vaste poste d’équipage avec banquettes-couchettes et couchettes-cadres autour d’une table centrale.
Le dîner (une riche paella) réunit l’équipage fixe et les lycéens dans le carré qui occupe l’arrière de la dunette. Contigu à la cuisine, il se compose de trois tables dont la disposition intelligente autorise la communication entre tous et une circulation facile. Après dîner, un pêcheur passionné se met au travail avant d’aller assister au coucher du soleil sur l’Abeille Bourbon.

SAMEDI 25 JUIN
06h30, le Bosco en slip ! – Ils sont disciplinés, nos lycéens : ainsi que prévu la veille, tout le monde est sur le pont. Mais l’équipage, qui était de sortie hier, ne le savait pas. Le bosco jaillit du poste en slip pour râler parce que les gamins courent dans le carré. Le malentendu tourne immédiatement à la plaisanterie car à bord, l’humour règne au même titre que la rigueur. Je note dès cet instant que l’organisation du quotidien se fait toute seule, à commencer par l’organisation des quarts qui semble grouper les lycéens par affinités. Dans cette ambiance sereine, je retrouve l’atmosphère que j’avais connue dans un autre millénaire, lors de mon service militaire : j’avais fait mes classes dans un « appel décalé » où ne se trouvaient que des marins professionnels de la pêche et de la marchande, habitués à vivre en poste, et sachant comment s’y prendre pour entretenir un quotidien serein.

07h00, matelotage sous la pluie – Sur le pont pour une initiation aux gestes de base pour l’équipage d’un grand-voilier. Il pleut à verse, mais le ciel bien dégagé dans l’ouest annonce une matinée plus gaie que l’instant présent. Au passage je note que le taud tendu au-dessus du fronton de dunette est un aménagement aussi simple que génial. Mais la leçon de matelotage se déroule sous la pluie. Les lycéens impavides n’en ont cure et intègrent comment on hale, comment on étarque, comment on love une manœuvre en glène et comment on suspend celle-ci à un cabillot.

08h00 – La porte du grand large. Tout le monde hale les lourdes amarres avant de les rouler dans leurs coffres. Et une fois le pont rangé, chacun sort son tabac à rouler, roule un clope, allume un infâme chicot, et ça pue. Cinq lycéens sur huit fument, et deux ou trois membres de l’équipage. Mains dans les poches, clope au bec, l’équipage du Français contemple le parc à bouées coloré des Phares et Balises, tandis que le navire hydrographique Borda fait son entrée en rade-abri. Un instant plus tard, c’est Fromveur II, courrier d’Ouessant, qui nous double. Et devant le beaupré, le Goulet de Brest s’ouvre entre deux falaises : la porte du grand large…

08h45-09h30 – Passage du Goulet. Avec ce vent étrange de secteur sud, le passage du Goulet se fait à une allure bien proche du vent ; au moteur donc, mais les voiles d’étais ont été établies et portent plus ou moins. Le courant de jusant nous aide bien. Seulement, en s’opposant au vent, il lève la mer et Le Français encense tandis qu’on salue le phare du Portzic et que la tourelle rouge et noire de Mengam grandit régulièrement. Passé Mengam, la mer se calme et le ciel s’éclaircit. Le phare du Petit Minou annonce l’anse de Bertheaume : au clapot devrait succéder de la houle… Loin dans le sud, un rayon de soleil illumine Camaret.

12 h – Chenal du Four et boeuf Bourguignon. Dès qu’on a pu arrondir la route vers la pointe Saint-Mathieu et le chenal du Four, toute la voilure s’est déployée. C’est l’occasion de noter cette particularité du gréement du Français : il porte des huniers et perroquets volants qui exigent du muscle pour être hissés à poste. Une fois passé Le Conquet, à l’abri de l’archipel de Molène la mer se calme. Cela n’empêche que l’excellent bœuf bourguignon servi au déjeuner est mieux apprécié sur le pont que dans le carré…

13h-14h – à la hauteur d’Ouessant. Comme toujours, une houle ample venue de l’océan s’empare du navire, et la carène ronde du baltic trader entre dans un mouvement sans cesse amplifié par le poids de la mâture.

14h15 – à la hauteur du phare du Four. Passé en route pour les Triagoz avant de déterminer notre route définitive pour traverser les îles Anglo-normandes. Le roulis s’atténue tandis que la brise forcit. Le ciel s’éclaircit complètement. On file nos 8 nœuds et plus. La navigation se fait tout simplement grandiose.

15h-16h – dans le nord des îles Vierge et de Batz. Puisque j’ai promis aux lycéens que je prendrai le quart avec eux, il est clair que je me lèverai cette nuit aux pires moments : à la relève des quarts de 2h à 5h et de 5h à 8h. J’oublie donc la navigation magnifique pour rejoindre la cabine de l’armateur où j’ai mes confortables pénates. Je pensais faire provision de sommeil. Impossible : j’ai trop vite envie de remonter sur le pont profiter de cette météo trop superbe.

16h45 - dans le nord du Finistère. On descend les voiles d’étais qui raguent et battent sans contribuer à la propulsion du bateau. On ne ralentit pas, en effet. Au vu de notre vitesse et de la météo annoncée, l’option prise consiste à faire route vers le sud de Guernesey. On y mouillera pour laisser passer le jusant et repartir de telle sorte qu’on entre dans le Raz Blanchard avec le flot. Les lycéens le découvrent : c’est ainsi qu’on navigue à la voile. Et dans notre cas d’autant plus sereinement que nous savons désormais pouvoir arriver sans difficulté à Fécamp avec la marée du jour dit.

17h45 – Sept-Îles et Triagoz en vue. Sur mon carnet j’ai noté : « La mer est plate, la brise régulière, le ciel bleu. »

Il n’a pas fallu longtemps pour se lancer dans la mâture, avec les bons conseils, en toute sécurité.

NUIT DU SAMEDI 25 AU DIMANCHE 26 JUIN
Nuit magique. On file sur mer plate à une allure de grand largue très arrivé. Très léger roulis. Le halo vert et le halo rouge des feux de route colorent les voiles carrées qui dessinent une masse compacte dans la nuit. Et quelle nuit ! Le ciel dégagé est à ce point couvert d’étoiles que la Grande Ourse ne s’impose pas au regard comme c’est d’habitude le cas, tandis que la Polaire se dissimule dans la foule des astres habituellement invisibles. Le sillage est impressionnant. On trace une sacrée route sous pilote automatique.
J’ai retrouvé mes lycéens de quart, acagnardés entre la timonerie et la colonne du compas d’origine d’où émane une lumière rouge. Ils luttent pour garder les yeux ouverts. Sans doute auraient-ils dû faire provision de sommeil dans l’après-midi ? Ils sont en train d’apprendre…

DIMANCHE 26 JUIN
06h – île de Sercq. Sercq avec son mouillage de la Grande Grève, au sud-ouest de l’île, s’impose comme une évidence pour attendre les conditions favorables pour franchir le Raz Blanchard.

07h - île de Sercq. La faible houle à laquelle la Grande Grève est ouverte nous amène à chercher plus confortable que la face orientale de l’île. Nous passons donc devant le Port-Creux et le mouillage de la Maseline pour nous diriger vers la Grève de la Ville.

07h55 - île de Sercq. Mouillé sur tribord avec 4 maillons (120 m) de chaîne devant la baie Fontaines. Au vu des prévisions météo, l’option est prise d’appareiller vers 15 heures, avec pour idée d’arriver dans la nuit à Tatihou et Saint-Vaast-la-Hougue. Le lundi, on traversera tranquillement la baie de Seine pour mouiller le soir à Fécamp et y entrer le mardi avec la marée.

Un dimanche au mouillage de Sercq. Souci de notre époque : sur les téléphones tombent les messages signalant qu’on passe dans un autre réseau avec une autre tarification, situation qui inspire des discussions passionnées entre les lycéens. La comparaison des forfaits téléphoniques est devenu un sujet de conversation majeur de notre époque… Les téléphones mis hors service, le mouillage devant une île Anglo-normande prend une dimension tout à fait exotique. Au programme de la matinée pour les lycéens, un petit atelier d’écriture. Seuls deux d’entre eux y trouvent intérêt et même se passionnent lorsqu’ils comprennent comment les recettes que je leur donne peuvent servir à écrire une bonne lettre de motivation. Pour les autres : le besoin de sommeil reste de toute évidence le plus fort. Après le déjeuner, le ciel bleu encourage à la baignade. L’eau est sans doute glaciale, mais les ados sautent avec bonheur du bossoir, après qu’une ligne ait été mise à l’eau sur l’arrière du Français, car le courant est sensible.

15h30 – île de Sercq. Calme et début de courant favorable. Le vent ne se lèvera pas, on appareille donc au moteur.

16h - entre Sercq et Raz Blanchard. Grand beau temps et tempête de calme plat. On envoie les voiles d’étais afin de limiter le roulis.

18h30 – Raz Blanchard. On tient 10 nœuds sur le fond ! Après avoir passé les hauts-fonds de la Scholle, on a vu de larges remous et des tourbillons, puis les marmites bouillonnantes typiques du raz. Et puis tout se calme, ce qui n’empêche pas le tapis roulant de la marée montante de conserver son effarante puissance.

18h45 – passé le cap de la Hague. Parti comme on est, on sera devant Cherbourg à 20 heures. Autant y mouiller en Grande Rade pour se faire une nuit complète et appareiller aux aurores.

20h – Grande Rade de Cherbourg, côté ouest : baie de Sainte-Anne devant le petit port de Querqueville. Il faut se faufiler entre des bouées de casiers pour lâcher une ancre devant le fort, à un point bien précis : celui qui nous permettra d’appareiller sous voiles demain matin. Le calme plat est désormais absolu et les couleurs du crépuscule extraordinairement chaudes. Des images de Scandinavie me reviennent à la mémoire…

LUNDI 27 JUIN
06h - Grande Rade de Cherbourg. Calme plat toujours, mais un gros front orageux sur la côte laisse espérer un peu de brise pour plus tard.

07h45 - Grande Rade de Cherbourg. On avait mouillé l’ancre pour un appareillage à la voile, mais c’est calme plat. On sort donc au moteur pour mettre le cap à l’est en longeant la face nord du Cotentin, avant de faire route directe sur Fécamp. Il est convenu avec les pilotes du Havre, qui servent les navires à destination de Fécamp, qu’on mouillerait à 1 nautique dans l’ouest de l’entrée du port.

09h – au large de Barfleur. Faible brise de secteur sud. On a envoyé toute la toile et j’ai noté au passage cette remarque du bosco à un de nos lycéens qui tournait une manœuvre au cabillot : « On fait les trois huit, pas plus ! » Ce n’était pas du syndicalisme…

14h30 – au beau milieu de la baie de Seine. Le vent s’est levé dans la matinée et on fait route sous voile à belle allure. Puisque nous voici largement en avance, plutôt que de rester rouler au mouillage devant Fécamp, Raphaël notre capitaine, propose de nous montrer comme Le Français est bien manœuvrant. Nous allons effectuer un virement de bord vent devant, et reprendre notre cap en virant lof pour lof. De la grande et belle manœuvre ! Chacun se découvrant pour haler sur les cordages, je note que d’après les T-shirts portés par les uns et les autres, lycéens et membres de l’équipage totalisent un certain nombre d’embarquements : Hermione, Marine nationale, Louis Dreyfus Armateur, Marne… La description détaillée de la manœuvre que nous expose le capitaine avant de lancer son « à virer ! » me conduit à m’interroger sur sa réelle faisabilité : c’est compliqué au-delà du raisonnable ! Et je pense au bouquin extraordinaire que Raphaël m’a prêté : Gréement, manœuvre et conduite du navire à voiles et à vapeur, par G. Massenet, J. Vallerey et A. Letalle, édité en 1938 par la Société d’éditions géographiques, maritimes et coloniales, ancienne maison Challamel et future E.M.O.M. au 17, rue Jacob dans le VIe ardt de Paris.

En fait, une fois la manœuvre lancée, tout s’enchaîne avec une facilité surprenante que peuvent lui envier nombre de grands-voiliers. Le Français remonte dans le vent vite et régulièrement. Les voiles d’avant masquent. Instant étonnant où on pèse le point d’amure pour que seule porte la partie sous le vent de la voile. Le bateau a stoppé une fois le lit du vent passé. La barre est alors inversée. Et on repart sous les nouvelles amures. On brasse. Sur l’écran de l’ordinateur apparaît la trace du virement de bord : pas mal du tout ! Il n’y a maintenant plus qu’à abattre en grand pour revenir au cap initial, en virant de bord cette fois par le vent arrière, le fameux lof-pour-lof. C’est plus simple. Durant toute la manœuvre, Raphaël, chef d’orchestre, a couru partout, expliqué, félicité, corrigé… rien ne lui a échappé. Il perpétue la grande tradition des gréements carrés.

18h – par le travers de la Grande Rade du Havre. La demi-douzaine de porte-conteneurs en attente fait penser à un archipel. On croirait des îles, pas des navires ! Comment pareilles monstruosités peuvent-elles circuler sans cesse autour de la planète ? Ce trafic est-il indispensable ? Et surtout : comment cet archipel ambulant peut-il tenir à l’endroit sur l’eau ?

20h – entre Étretat et Yport. On avance encore bien malgré le calme apparent : 4 nœuds sur une mer plate et un ciel d’azur. La falaise du Pays de Caux s’étale devant nous, jaunâtre sous le soleil bas. Pour les élèves de 1ère du lycée maritime Anita Conti de Fécamp, c’est le retour au port d’attache. Le moment est venu de leur demander ce qu’ils retiendront de leur aventure.

23h – en vue de Fécamp. Calme plat et feux d’entrée de Fécamp en vue. En fait, le plus visible reste encore l’éclairage rouge des éoliennes. Le moteur est mis en route et les voiles carguées.

24h, 1 mille nautique à l’ouest de l’entrée de Fécamp. Au mouillage. Un peu baladé par le courant de marée, mais le roulis ne dérange pas : la voile d’étai d’artimon montre une certaine efficacité à nous empêcher de venir en travers de la houle.

MARDI 28 JUIN
6h30, au mouillage devant Fécamp. Le vent de suroît force 2 à 3 nous appuie face à la faible houle. Loin au vent se trouve le trois-mâts goélette Marité, l’ancien terre-neuvier que le pilote servira avant nous. Notre entrée au port est prévue pour entre 10 et 12 heures. Enzo, le pêcheur passionné, me dit avoir passé une partie de la nuit sur le pont à pêcher : il voulait être certain d’avoir de quoi préparer assez de rillettes de maquereau pour le déjeuner où devrait venir la proviseur de son lycée maritime !

10h30, au mouillage devant Fécamp. Les trois palans sont gréés pour mettre le Zod’ à l’eau. Les vergues sont brassées afin de limiter la largeur du navire lors de la manœuvre et à quai. Les pare-battage sont parés pour être balancés sur tribord. J’assiste à un tirage au sort entre lycéens pour déterminer qui récurera les WC. En cuisine, on prépare melon, rillettes de maquereau et brochettes.

11h à 12h - port de Fécamp. Pilote à bord peu après 11 heures. Remontée majestueuse, émouvante même, entre les jetées. Je pense aux retours de campagne des trois-mâts morutiers, jadis… L’angélus de midi sonne comme pour saluer l’entrée du Français dans le bassin Bérigny. Il y a très peu de place pour pivoter entre les catways de l’avant-port et l’écluse qui ferme le bassin. Étroite, l’écluse ! Le Zod’ et un ou deux autres pneumatiques de l’organisation ont été requis pour jouer les pousseurs. Et nous voici tribord à quai devant la criée, devant l’Étoile du Roy et derrière Marité, avec de la place disponible pour le Belem, attendu demain. Belle manœuvre : chapeau bas !

15h - à bord du Français dans le port de Fécamp. Comme je m’apprête à passer la planche, je trouve Enzo en train de briquer le pont au balai-brosse. « Je suis amoureux de ce bateau. J’ai postulé pour passer l’été à bord. » me dit-il.

Dominique Le Brun

Un travail d’équipe où tous les bras comptent.

RETOUR D’EXPÉRIENCE DES LYCÉENS

Je suis frappé par l’unanimité du retour d’expérience, et impressionné les idées réalistes que les uns et les autres entretiennent quant à leur avenir.

Sur le vécu de la traversée

Tous ont conscience d’avoir la chance de vivre une expérience exceptionnelle.
Ce qui les a le plus marqué est, clairement, la participation concrète aux quarts. En effet, s’ils ont eu déjà l’occasion d’embarquer pour des stages, ils les ont vécus en tant que spectateurs, témoins… À bord du Français, ils sont entrés dans un rythme de vie inconnu, découvrant par là une facette du métier de marin qu’ils n’avaient pas soupçonnée.
Expérience marquante aussi : à la fin de chaque heure, l’un après l’autre porte le point sur la carte papier : « en quelques quarts, j’ai plus appris que dans tous les cours de nav’ de l’année. » m’ont affirmé plusieurs
Et la navigation à voile ? « Un contact complètement différent avec la mer. S’arrêter pour laisser passer un courant de marée contraire. On n’y aurait pas pensé. »

Leur avenir

Après le bac pro, pousser plus loin pour pouvoir commander des bateaux plus gros : j’ai beaucoup entendu parler de « capitaine 200 » « capitaine 500 » etc…
Passer le concours de Maistrance pour entrer dans la Marine nationale : Cyprien, qui montre un sens affirmé de la citoyenneté.
Embarquer à la légine (dans l’océan Indien à partir de la Réunion) : la fixation d’Enzo, qui est effectivement un incroyable pêcheur.

Ils étaient plus qu’attendus à leur port de destination. Fierté de la traversée accomplie, des belles manœuvres et du travail bien fait.

De février à septembre, le Français n’a pas chômé

Plus de 1 200 jeunes ont embarqué depuis le début de l’année à bord du Français grâce à GVE !

Le 5 février 2022, cinquante CM2 effectuaient le trajet entre Rouen et Rives-en-Seine (76), en présence du maire de leur commune, s’il vous plaît !

Du 6 au 12 février (puis du 24 au 30 mai), les bénéficiaires de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, découvraient la navigation et le monde maritime.

Le lycée maritime de Saint-Malo embarquait du 15 au 16 juin, entre le Havre et Saint-Malo.

C’était au tour des jeunes du Service National Universel de tirer sur les bouts du 22 au 24 juin et du 13 au 14 juillet (196 jeunes du Finistère), ainsi que du 11 au 12 juillet (204 Morbihannais).

Du 24 au 28 juin, le lycée maritime de Fécamp avait la chance d’embarquer aux côtés de l’écrivain de marine Dominique Le Brun, pour une traversée mémorable au départ de Brest jusqu’à leur port d’attache.

30 jeunes de la ville de Montereau (77) ont également fait marcher le bateau, du 25 au 27 juillet, en baie de Douarnenez et mer d’Iroise également en présence du maire de leur commune !

C’était au tour de l’association Le chemin de Pierre, de déplacer les montagnes, en embarquant leurs enfants autistes à bord du Français, du 22 au 24 juillet, pour une traversée inoubliable.

Une centaine d’élèves de l’Ecole Navale embarquait fin juillet pour leur journée tradition.

Les collégiens de Liévin (62) embarquaient du 26 au 30 août, entre la Rochelle et Brest.

Fin août-début septembre, c’était au tour de Don Bosco, des scouts et des Papillons Blancs de prendre leur envol à la journée, à bord du Français.

Du 8 au 11 septembre, le centre d’éducation renforcé du Morbihan et Wake Up Café naviguaient entre Brest et la Rochelle.

A venir entre la Rochelle et Saint-Malo...

Après une saison estivale des plus remplies, le Français poursuit son programme de navigations, cet automne, avec GVE. Sur sa remontée de la Rochelle vers Brest et Saint-Malo (départ de la route du Rhum), le troîs-mâts va embarquer 20 élèves du lycée Vauban de Brest du 14 au 18 octobre, dans le cadre du dispositif BIMer porté par Martine Jousset, immersion dans le monde et les métiers du maritime. Au programme découverte de la navigation à la voile, histoire maritime avec l’intervention de Jean-Marie Kowalski et sensibilisation à l’environnement aux côtés de Philippe Bocquier. Karl Hermenier se chargera d’une sensibilisation à la navigation.

Toujours dans le cadre du dispositif BIMer, entre le 19 et le 21 octobre, pour le transit entre Brest et Saint-Malo, place à une quinzaine d’élèves du Lycée de la Croix-Rouge de Brest.

Retrouvez-nous au Hall 3D de la Route du Rhum !

Les équipes de l’association Grand Voilier Ecole vous attendent dans le Hall 3D pour vous rencontrer et répondre à toutes vos questions.

A l’occasion de ce grand rendez-vous maritime et sportif, nous serons ravis de vous accueillir sur notre stand.

Consultez ci-dessous le plan du site pour nous retrouver au plus vite :

Un peu d’eau salée dans les veines de nos lycéens avec le BIMer

Affrété par l’association Grand voilier école, le trois-mâts le Français permet d’approcher et de se familiariser avec l’élément maritime. Mettre un peu d’eau de mer dans les veines de nos lycéens, c’est l’excellente idée du Brevet d’initiation à la mer (BIMer). 17 d’entre eux éaient du voyage en octobre dernier, entre La Rochelle et Brest.

Comment rapprocher les jeunes de l’univers et des métiers de la mer ? L’idée du Brevet d’initiation à la mer (BIMer) est née du constat que, même pour des jeunes vivant sur la frange littorale, le monde professionnel de la mer n’était pas toujours accessible. On peut vivre en Bretagne et n’être jamais monté à bord d’un voilier !

À moins d’avoir un « papa ou un tonton marin », on ne se dirige pas facilement vers l’univers maritime. Lorsque Martine Jousset imagine et façonne à Brest le concept fin 2017, à la manière du Brevet d’initiation aéronautique vieux d’un demi-siècle, l’idée séduit au plus haut niveau.

Lancé à la pointe bretonne, le BIMer est devenu national en 2020. En plus des cours en classe et des rencontres avec des professionnels, des sorties de terrain permettent de s’approcher au plus près du monde de la mer.

Mer formée, dauphins et anniversaires
Dans le cadre de ce BIMer, 17 élèves de première au lycée Vauban, à Brest, ont passé quatre jours en mer à bord du trois-mâts Le Français, affrété par l’association Grand Voilier École. Mi-octobre, ils ont navigué entre La Rochelle et Brest, lors d’une traversée où ils ont rencontré tous les types de temps. De la houle, de la mer mais aussi une dernière nuit étoilée, sous voiles, avec les dauphins pour compagnons de route...

En effet, à l’arrivée à Brest, quai Malbert, les yeux sont un peu creusés mais ils pétillent encore. La mer formée du premier jour, la première nuit de quart, la pause salutaire sous le vent de Belle-île, les dauphins en pleine nuit au passage du Raz de Sein… Deux anniversaires ont même été célébrés comme il se doit à bord ! Et, maintenant, ils savent ce que cela représente de joindre La Rochelle à Brest par la mer. Ils voient comment un trois-mâts réussit à tracer sa route sur un océan cabossé.C’est qu’ il y en aura à raconter à la maison !

Ouvrir l’horizon professionnel
Expérimenter pour comprendre et découvrir des métiers qu’on n’avait pas toujours imaginés en bon terrien. « En mettant un peu d’eau de mer dans les veines de ces lycéens en première technique de Vauban, c’est un tout autre horizon professionnel qui s’ouvre à eux », assure Martine Jousset, directrice du Campus des métiers et des qualifications des industries de la mer.

Ce nouveau brevet permet de diffuser des éléments de culture maritime par le biais d’intervenants historiens, géographes, météorologues qui montent à bord pour un cours dispensé en plein élément… . À la fin de l’année, un questionnaire permet d’évaluer les élèves et de leur attribuer ce diplôme d’immersion dans l’univers maritime.

A noter que l’année dernière, seize académies ont inscrit des jeunes à ce brevet (plus de 700 élèves), alors que les premiers étudiants en IUT se présenteront à l’examen en fin d’année scolaire.

Dans le cadre du Brevet d’initiation à la mer, plusieurs élèves de première au lycée Vauban de Brest ont navigué quatre jours entre La Rochelle et la cité du Ponant grâce à Grand Voilier Ecole ; C’est une certitude, ces quatre jours passés en mer resteront à jamais gravés dans leur mémoire. Photo Le Télégramme/Stéphane Jézéquel

« Un embarquement sur Le Français permet de se frotter à la réalité maritime et d’être pleinement acteur de cette très belle expérience en mer », relève Martine Jousset, à l’origine de ce BIMer. Photo Le Télégramme/Stéphane Jézéquel

L’aventure ne serait pas aussi belle sans un équipage très à l’écoute de ses marins novices. Une jolie complicité se sentait quai Malbert, au moment des adieux. Photo Le Télégramme/Stéphane Jézéquel

Avec Martine Jousset sur le ponton. A l’origine de ce BIMer, Martine Jousset était sur les pontons pour les accueillir. Photo Le Télégramme/Stéphane Jézéquel

On navigue aussi en hiver avec Grand Voilier Ecole !

Le Français, le navire affrété par l’association Grand Voilier Ecole, ne s’arrête plus durant l’hiver. Contrairement à l’année dernière où il avait bénéficié d’une période d’entretien de plusieurs mois, le trois-mâts va continuer de sillonner les côtes bretonnes jusqu’en mars prochain. Et évidemment, pour le plus grand bonheur des passagers de Grand Voilier Ecole.

Son prochain arrêt technique est programmé pendant trois semaines, en mars 2023. D’ici là, le grand voilier poursuit son année chargée de navigations.
Fin décembre ou début janvier (date à préciser), GVE bénéficiera du transit entre Saint-Brieuc et Rouen, avec des membres de l’association. On hissera à nouveau les voiles du 21 au 22 janvier pour une traversée express entre Rouen et Cherbourg, en embarquant de jeunes médecins en formation et qui viendront éprouver leurs sens marins.

Le Français sera visible à Brest

Courant février, le navire sera à Brest et accueillera l’assemblée générale de GVE, à quai, le 25 février. On pourra venir admirer le bateau dans le port durant ces deux semaines. A partir du 1er mars, le trois-mâts sera attendu à Concarneau pour une période d’entretien classique du 2 au 21 mars.Le navire sera à nouveau à Brest du 23 mars au 30 avril, aux côtés du Français Témoin des pôles. Cette première période de navigation de tout début de printemps marquera le démarrage d’une nouvelle saison qui s’annonce encore plus étoffée que les deux premières.
Se frotter à la mer en hiver... Même pas peur ! Grand Voilier Ecole a lancé sa dynamique à l’année.

Arrivée du Français à Brest en octobre dernier (BIMer). Les navigations vont se poursuivre jusqu’en mars et reprendre trois semaines plus tard. Photo Le Télégramme/Stéphane Jézéquel

Naviguer avec Grand Voilier École : une révélation pour Théo, 16 ans

Originaire de Ploudalmézeau, dans le Finistère, il n’avait jamais navigué sur un grand voilier. Théo Vivet, 16 ans, élève de première au lycée Vauban de Brest, a vécu son premier embarquement à bord du Français comme une révélation.

Théo Vivet est âgé de 16 ans et est élève en Première Sciences et Technologies de laboratoire au Lycée Vauban de Brest. Il a embarqué du 14 au 18 octobre 2022 entre La Rochelle et Brest, dans le cadre du Brevet de l’Initiation à la mer BIMer.

Aviez-vous navigué auparavant avant d’embarquer sur le Français ?
Théo Vivey : Jamais ! J’avais fait un stage en Optimist mais je n’avais jamais navigué à bord d’un grand navire. J’étais stressé à l’idée d’embarquer pour une première fois. Je me posais un tas de questions, si j’allais être à la hauteur, si j’allais réussir à me rendre utile sur ce grand voilier avec toutes ces voiles...

Comment s’est passée la première journée à bord ?
Les premières 24h ont été un peu dures. Il n’y avait pas beaucoup de vent mais de la houle. Et j’ai commencé à être barbouillé. Mais ce n’était rien à côté de certains de mes camarades qui étaient bien malades. Les marins de l’équipage ont été précieux à ce moment-là. Ils nous ont expliqué que c’était normal d’avoir le mal de mer et qu’il l’avait eu aussi. C’était un peu coriace, mais au bout de 24 h, j’allais de mieux en mieux.

Quelle place vous a-t-on donné à bord ?
On nous a demandé de participer aux manœuvres, de prendre les quarts. On m’a même demandé de prendre la barre, j’étais sacrément étonné que l’on me fasse confiance, moi qui n’avait barré qu’un Optimist. je me suis retrouvé à la barre d’un trois-mâts de 45 m !

Quels sentiments à ce moment-là ?
De la fierté mais aussi de la concentration et le sens des responsabilités. J’ai aussi adoré tracer la route aux côtés du capitaine. Un grand moment !

Et le mal de mer ?
Oublié au bout de 24h, on avait tellement de choses à faire à bord. J’ai adoré le système de quart avec les horaires décalés et l’obligation de se réveiller ou de s’endormir en pleine nuit. C’était génial. J’ai adoré les nuits où les sensations sont décuplées sur le bateau puisqu’on ne voit rien autour de soi. J’ai encore plus aimé les nuits de navigation.

D’autres points forts de ces quatre jours passés en mer ?
Je me suis senti utile, j’avais l’impression que ce que je faisais participait à la progression du navire. On a quand même longé toute la Bretagne pour rejoindre Brest depuis la Rochelle en quatre jours ! J’ai aussi adoré les escales à Belle-Ile où on a débarqué, aux Glénans (mouillage) et à Camaret.

Ce voyage a-t-il changé quelque chose ?
Je n’avais jamais imaginé travailler à bord d’un bateau. Je souhaite être biologiste marin. Mais avant d’aller sur le Français, j’envisageais de travailler depuis la terre ferme. Cette traversée m’a donné envie d’exercer mon métier SUR la mer. Je n’y avais jamais pensé. J’ai hâte d’être biologiste marin et de tirer sur les voiles, tout en tenant la barre d’un voilier !

Une envie de réembarquer alors ?
Oui, pour retrouver au plus vite ces sensations, tout en naviguant à la voile, sans trop impacter mon environnement. C’est important dans le métier qui m’intéresse.

Transit, formation BIMer, assemblée générale, carénage : les prochains temps forts du Français

Après une belle et intense saison en 2022, le Français, le trois-mâts barque affrété par Grand Voilier École continue sur sa lancée cet hiver.

Le prochain arrêt technique du Français est programmé pendant trois semaines, en mars 2023. Mais d’ici là, le grand voilier poursuit son programme chargé de navigations.

On hissera à nouveau les voiles à la fin de ce mois de janvier pour une traversée express entre Rouen et Cherbourg, en embarquant des élèves de l’ENSM qui viendront éprouver leurs sens marins.

Visible à Brest courant février
Du 14 au 28 février, le navire sera à Brest et accueillera notamment la formation BIMer du lycée Lanroze (Brest), du lycée maritime du Guilvinec, du lycée Saint-Gabriel (Pont l’Abbé), du lycée maritime d’Etel.

L’assemblée générale de GVE est programmée à quai, à Brest, le 25 février. On pourra venir admirer le bateau dans le port de Brest du 14 au 28 février. A partir du 1er mars, le trois-mâts rejoindra Concarneau pour une période d’entretien classique du 2 au 21 mars. Le navire sera à nouveau à Brest du 27 mars au 14 avril aux côtés du Français Témoin des pôles. Cette première période de navigation de tout début de printemps marquera le démarrage d’une nouvelle saison qui s’annonce encore plus étoffée que les deux premières.

Arrivée du Français à Brest en octobre dernier (BIMer). Les navigations vont se poursuivre jusqu’en mars et reprendre trois semaines plus tard. Photo Le Télégramme/Stéphane Jézéquel

Chantier à Concarneau

Du 2 au 21 mars 2023, le navire fera relâche sur la zone de réparation portuaire, à Concarneau. Au programme, peinture et visite de sécurité annuelle par le bureau de contrôle.
Trois semaines de travaux sont programmés pour cet entretien classique effectué du gouvernail à la mâture : peinture, suivi mécanique et visite de sécurité annuelle par le bureau de contrôle...
Des stagiaires viendront de nouveau passer quelques jours à bord durant cette période de carénage.

Pas de chantier aussi spectaculaire qu’en 2021, mais un carénage essentiel et des inspections de sécurité pour repartir de plus belle en 2023.

Navigation portante pour les élèves de l’ENSM

Les élèves de l’École Nationale Supérieure Maritime (ENSM) viennent d’être piqués au virus du Français. Grâce à Grand Voilier-École, ils ont embarqué entre Rouen et Cherbourg pour une navigation au portant qu’ils n’oublieront pas de sitôt.

L’École Nationale Supérieure Maritime est une école d’ingénieurs havraise qui forme les officiers de la marine marchande et des ingénieurs œuvrant dans le domaine maritime. L’opportunité leur était offerte de naviguer, le temps d’un week-end, à bord du trois mâts descendant en Manche. Une grosse journée de mer, par des conditions exceptionnelles, au cœur de l’hiver. Voici les temps forts de ce transit express.

Impressionnés par les performances du trois-mâts

"Nous avons vécu une magnifique expérience, grâce au très bon accueil à bord, aux conditions météo idéales et bien sûr à la nature de ce trois-mâts qui nous a séduit et impressionné par ses qualités nautiques, autant que sa beauté" résume Guillaume Jauneault de l’école basée au Havre.

Arrivée à bord, le vendredi 20 janvier au soir, à Rouen (ponton Jean Ango).
Tout le monde prend ses marques pour un appareillage à 23 h 30 et un passage du pont Flaubert vers minuit.
La descente de la Seine s’effectue avec les pilotes à bord pendant la nuit.
L’équipage établit les voiles pendant le quart 5-8 h, avec une saisissante sortie de baie de Seine, samedi au matin.
Le pilote désembarqué, le Français accélère la cadence toutes voiles établies en direction de Cherbourg.
Ciel clair et temps frais, 20 nœuds établis vent arrière, courants de marée avec nous (renverse en fin d’après-midi).
Après une route tracée au portant, le Français arrive en grande rade de Cherbourg, en début de soirée.
Mouillage à la voile poste 5, vers 19h. Repas collectif dans l’espace cargo et nuit au calme.
Le passage au sas de Cherbourg s’effectue le dimanche matin pour un accostage, ponton des pêcheurs, vers 10 h 30.
Nettoyage, voiles à ferler et retour au Havre dans l’après-midi.

Traversée entre Rouen et Cherbourg, en plein hiver à la voile, pour les élèves de l’école d’ingénieurs du Havre.

Vents portants et toutes voiles dehors pour le trois-mâts Le Francais qui trace sa route en Manche.

Trafic maritime dense à surveiller. Le Français ne va pas traîner pour rejoindre Cherbourg.

Sourires de rigueur à l’arrivée à Cherbourg. Les voiles sont à ferler, le bateau à remettre au clair avant de le quitter.

Ambiance hivernale en Manche. Le coucher de soleil a été de toute beauté en ce samedi 21 janvier 2023 à bord du Français.

Crédit Photos : École Nationale Supérieure Maritime

Grand Voilier Ecole valeurs partagées

Quoi de plus beau qu’un équipage au diapason ? Cette année encore, au diapason ? Cette année encore,l’association du Grand Voilier École l’association du Grand Voilier École a permis d’embarquer plus de 1 200 jeunes a permis d’embarquer plus de 1 200 jeunes de tous horizons. Le Télégramme de tous horizons. Le Télégramme vous invite à rejoindre l’aventure vous invite à rejoindre l’aventure !

Version PDF du supplément du Télégramme Grand Voilier Ecole du 17 octobre 2022

Trois impressions après la journée de lundi en rade de Brest

Amanda
Conseillée par la copine qui venait de barrer avant, Amanda s’est lancée et a barré le trois-mâts de 46 m Le Français.

Amanda 14 ans, élève en troisième à Lanroze à Brest

« Incroyable ! J’ai tenu la barre du trois-mâts »

« Je n’en reviens toujours pas. J’ai tenu la barre du trois-mâts (46 m, plus de 600 m2 de voiles), une bonne dizaine de minutes. La copine qui venait de le faire juste avant m’a conseillé. Je ne pensais pas faire une chose pareille. La mer, ce n’est pas trop mon truc. Je veux me diriger vers la coiffure. Mais, ce matin, c’était moi qui barrais le bateau et j’ai adoré. C’était cool, il fallait être super concentrée. Je débarque ce soir mais cela ne m’aurait pas déplu de continuer. En restant à la barre, bien sûr ! ».


Sacha 15 ans, élève en troisième à Lanroze à Brest

« Ma première fois sur un voilier, c’était génial »

Sacha
Curieux de tout à bord, Sacha s’est proposé sur toutes les manœuvres, pour toutes les voiles à hisser et à border.

« J’aimerais aller vers la mécanique dans l’aéronautique. Mais j’ai adoré cette journée à bord du Français. C’était génial de participer aux manœuvres avec les marins professionnels, de tirer avec eux sur les bouts et qu’ils te remercient à chaque opération. Je me suis senti utile. J’ai posé plein de questions, appris plein de choses. J’étais en confiance aux côtés de cet équipage expérimenté. Je n’avais jamais eu l’idée de travailler sur ce genre de bateau. Cela permet de se faire une idée ».


Goulven 15 ans, en première année au lycée maritime du Guilvinec

« Hâte de passer ma première nuit en mer »

Goulven
Même si Goulven se destine à la pêche, il a adoré sa journée à bord du grand voilier. Bientôt sa première nuit en mer…

« Pour moi, ce sera la pêche, c’est sûr ! Mais c’est génial de naviguer sur un grand voilier comme celui-là. Demain soir, je vais passer ma première nuit en mer entre Brest et Concarneau. J’ai déjà navigué sur des bateaux de pêche mais toujours à la journée à cause de mon âge. Là, je vais naviguer plusieurs jours et découvrir la pointe bretonne que l’on va contourner entièrement. Déjà, aujourd’hui, c’était super en rade de Brest. Parfait pour apprendre les premières manœuvres et connaître l’équipage ».

Le plein de confiance en rade de Brest

Imaginez, à 15 ans, naviguer à bord d’un trois-mâts de 46 m ! Tenir la barre, hisser les voiles auprès des marins du bord et admirer la grande bleue défiler à mesure que le monstre de 460 tonnes taille fièrement sa route.

La mer ne s’est jamais réduite à une histoire de coques, de houle et de termes marins imbuvables ! La navigation a toujours été une question d’équipage, d’efforts et de confiance partagée. C’est qu’il en faut pour faire avancer le trois-mâts Le Français, ce grand navire en bois de 1948 pour 460 tonnes. Il en faut, de la conviction et une envie partagée, pour le faire avancer dans la même direction.

Rafraîchissante navigation à la journée
Une classe de troisième de Lanroze (Brest) et une première année du lycée maritime du Guilvinec ont embarqué, ce lundi 27 février 2023, à bord du trois-mâts Le Français affrété par l’association Grand Voilier École. Tonique sortie en rade de Brest, dans le cadre du BIMer (Brevet d’initiation à la mer) pour les élèves de Lanroze et d’une rafraîchissante sortie à la mer pour les élèves de première année du lycée maritime du Guilvinec.

L’appareillage s’est effectué depuis la marina du Château de Brest, vers 10 h 30, après un briefing sécurité et une introduction météo. Dès les amarres larguées, le capitaine a fait envoyer la dizaine de voiles du navire pour une mise en jambe immédiate. Le moteur a été coupé dès la passe du port militaire : jolie cavalcade, toutes voiles dehors, en direction de Lanvéoc.

École embarquée
25 nœuds établis sur mer plate. Le navire filait prestement ses 6 à 7 nœuds au vent de travers. Les voiles établies, les élèves ont disposé d’explications dans le local machine, le local technique à l’avant ou la timonerie. Une contextualisation géographique et historique de la rade de Brest, à l’abri de la grande salle sous le pont, est venue compléter le programme de cette véritable école embarquée.

Expérience et effort collectifs
« Des bras à la brigantine, du monde pour brasser sur tribord ! ». Accompagnés par les marins du bord, les élèves ne se sont pas fait prier pour étarquer et border les voiles établies dans ce vent soutenu d’hiver. Au mouillage, devant Lanvéoc, le casse-croûte s’imposait pour la quarantaine de jeunes parfaitement épargnés par le mal de mer. Le navire a ensuite repris sa route, sous voiles, en direction de Brest, sous une solide et frisquette brise de nord-est. Trop de vent pour monter dans la mâture mais, au bout de la journée, la satisfaction de l’expérience et de l’effort collectif.

À 14 et 15 ans, ils ont navigué à bord d’un grand voilier et connu pour la plupart leur première émotion en mer. Fugace pour certains. Fondatrice pour d’autres. La confiance regonflée, bien au-delà d’une histoire de coque et de voiles appuyées dans le vent.

Cet élève du lycée maritime du Guilvinec découvre, le temps d’une journée, le fonctionnement d’un trois-mâts à passagers.

Accueillir 3000 jeunes en mer en 2023

L’association Grand Voilier École (GVE) qui permet d’embarquer des jeunes de tous horizons, à bord du trois-mâts le Français, vise l’embarquement de 3 000 stagiaires en 2023.

1- GVE à bord du Français, c’est quoi ?

L’association qui a vu le jour dans l’optique de construire un grand voilier école français continue d’attirer les mécènes professionnels et particuliers. En attendant la construction d’un navire-maison, GVE profite, une centaine de jours dans l’année, du trois-mâts Le Français, qui permet d’embarquer une centaine de jeunes à la journée ou une trentaine sur plusieurs jours. Lycéens, Service National Universel (SNU), jeunes en insertion, en suivi judiciaire… L’école de la mer ou la navigation en partage.

2- Combien de passagers en 2022 ?

Près de 1 300 jeunes de tous horizons ont navigué l’année dernière à bord du Français, aux côtés de Grand Voilier École (2 700 depuis 2021). « Nous avons la capacité d’en accueillir plus du double par an », a expliqué, samedi 25 février, à Brest, l’ancien chef d’État-Major de la marine Pierre-François Forissier, qui préside GVE depuis ses débuts. « À nous de recruter au-delà de la Bretagne, à l’échelon national, pour faire découvrir aux jeunes Français l’intérêt et la force d’un équipage à la mer ».

3- Objectif 3 000 jeunes en 2023

La saison a déjà commencé à bord du Français, qui est actuellement à quai (port du château) à Brest, avant de partir en carénage une dizaine de jours à Concarneau (29). « Nous allons actionner notre réseau pour atteindre cet objectif de 3 000 passagers par an. La participation des structures s’effectue à hauteur de leurs moyens. L’argent récolté auprès des mécènes permet de compléter la participation financière. « Le coût du transport pour rejoindre le port de départ ne doit pas être un frein pour ceux qui veulent nous rejoindre », assure l’amiral Forissier.

4- Une vingtaine d’entreprises mécènes

La vingtaine de partenaires mécènes qui ont embarqué dans l’aventure permet de financer les activités de l’association et de faire naviguer un maximum de jeunes. Cet engagement permet de conforter l’activité de ce magnifique trois-mâts en bois de 45 m, construit en 1948 et fonctionnant « sous pavillon français ». « Et ce n’est pas rien quand on connaît les tracasseries administratives en tous genres. En s’appuyant sur notre réseau, nous nous efforcerons aussi, cette année, de simplifier la vie administrative du Français. Dans quelques jours, je dois m’entretenir au ministère à ce sujet », assure Pierre-François Forissier.

2700 jeunes ont embarqué à bord du Français depuis deux ans. L’association espère en accueillir 3000 supplémentaires en 2023. Photo Ewan Lebourdais, peintre officiel de la Marine.

L’union fait la force sur le pont du trois-mâts où tout le monde participe à la manoeuvre.

Cours de météo avant de prendre la mer, dans la grande salle cargo du Français.

A bord du Français, aux côtés de Lazare : « Nous étions tous navigateurs, aventuriers, explorateurs ! »

Il y a des sorties qui vous marquent à jamais. Le peintre officiel de la Marine Ewan Lebourdais a embarqué mi-avril aux côtés des « Colocs de Lazare », à bord du Français affrété par Grand Voilier-Ecole. Entre Brest et Saint-Malo, il y a vécu bien plus qu’un convoyage.

C’est comme s’il avait des œillères, qu’il ne percevait pas ou faisait mine de ne pas voir ces sans domicile fixe à la sortie de son bureau cossu de la rue de Siam à Brest. Comme s’ils n’existaient pas. « Davantage par impuissance que par manque de coeur » concède-t-il. Mais un jour, le photographe de mer découvre l’existence de Lazare, l’association mêlant sous le même toit famille inserée et homme ou femme arraché à la rue. « Pas de différence entre des jeunes actifs et des gens qui sortent de la galère, au contraire, que des synergies ! Chacun paie son loyer, chacun joue sa gamme là aussi. Les courses se font ensemble, les repas également. Des familles entières font ce choix de vie ! » s’enthousiasme-t-il en regardant les vidéos vivifiantes de Lazare.

« Je vous présente des Colocs merveilleux »
Lorsqu’il prend connaissance de ce pont, de ce lien du possible entre deux mondes qu’a priori tout oppose, il cherche à apporter sa pierre à l’édifice. En tant que partenaire de Grand Voilier-Ecole, Ewan Lebourdais suggère d’embarquer les « Colocs de Lazare » à bord du trois-mâts le Français. L’idée fait mouche auprès de l’association. L’appareillage a lieu samedi 15 avril au départ de Brest, en direction de Saint-Malo.

IIs se prénomment Paco, Tuum-Tum, Baptiste, Christian, François… « Ces deux jours et cette incroyable nuit passée au large d’Ouessant, nous étions tous navigateurs, aventuriers, explorateurs ! ». Photo Ewan Lebourdais, peintre officiel de la Marine.

Le voyage commence à l’intérieur, aux confins d’une frontière qu’il imaginait inaccessible.
« J’ai fait des rencontres incroyables. Nos échanges ont été géniaux » écrit-il au retour de mer. « Alors je vous présente des Colocs merveilleux. Ils se prénomment Paco, Tuum-Tum, Baptiste, Christian, François… ». Sous les étoiles d’un ciel sans lune, ils se sont dit des choses, ont partagé des émotions. « On est tous arrivés à Saint-Cast, près de Saint-Malo, avec la banane ! ».

« Les yeux des SDF, autrefois perdus dans la rue, s’illuminent à présent sur le pont d’un trois-mâts » griffonne-t-il sur son carnet de voyage. « Des yeux qui puent la mer, des rides qui racontent les galères… ».
Il ajoute à son retour de mer : « Dans le creux de leurs yeux, on lit toutes leurs histoires, leurs peines, leurs souffrances, leur vie de désespoir. Mais dans cette oasis de paix et de solidarité, Ils retrouvent un peu d’espoir pour leurs destinées. Leurs yeux sont le miroir de leurs âmes meurtries, Mais ici, ils découvrent une nouvelle vie. Entourés de jeunes actifs et d’amitiés sincères, Ils commencent à retrouver la force de vivre, d’aimer, de se reconstruire ».

Ambiance de nuit. Le trois-mâts Le Français progresse dans la pénombre et le Chenal du Four. L’aventure nocturne peut commencer. Photo Ewan Lebourdais, peintre officiel de la Marine.

Solitaires repentis, marins sans le savoir
Il a attendu la lumière couchante derrière Ouessant, pour les photographier, comme ils sont, sans artifice. Les mêmes rides que les marins sont apparues, sillons creusés d’une vie menée à la dure, sur d’autres océans de solitude. Le photographe a révélé ces solitaires repentis, ces « gueules de mer, marins sans le savoir. « Ils sont nés à la mer pendant ce voyage ! » résume-t-il.
« Merci à vous les Colocs, car mes yeux, à moi aussi, voient différemment ! » abonde le photographe.

Ils ont connu d’autres océans solitaires... Burinés comme de vieux loups de mer, les Colocs de Lazare se sont délectés de ces deux nuits passées à bord du Français, grâce aux associations Lazare et Grand Voilier Ecole. Photo Ewan Lebourdais, peintre officiel de la Marine.

Au retour de ce chemin de mer
De part et d’autres, les oeillères ont sauté, le mur invisible de la honte et de la gêne entremêlées a cédé, quelque part, au large de la Bretagne. « Ces deux jours et cette incroyable nuit passée au large d’Ouessant, nous étions tous navigateurs, aventuriers, explorateurs ! » s’exclame Ewan Lebourdais, enthousiaste et bouleversé, au retour de ce magnifique chemin de mer.

Le grand voilier sort de la rade de Brest. Direction Saint-Malo après deux jours de mer. Photo Ewan Lebourdais, peintre officiel de la Marine.

Stéphane Jézéquel, GVE

Déjà 1 527 stagiaires ont embarqué à bord en 2023

L’association Grand Voilier Ecole s’est fixée comme objectif d’embarquer 3 000 jeunes en 2023. Courant mai, l’association a déjà fait la moitié du chemin puisque 1 527 stagiaires ont déjà foulé le pont du Français et navigué à bord, une ou plusieurs journées.

Parmi les plus gros contributeurs de ce début d’année record, le Service National Universel (SNU) et ses 430 jeunes, la Préparation Militaire Marine (394) ainsi que les 200 jeunes du BIMer (Brevet d’initiation à la mer). A noter le passage remarqué de l’ULIS (unité localisée pour l’inclusion scolaire) du lycée Fénelon à Brest, venue à bord les 2 et 3 mai dernier.

A venir en mai et juin

Des collégiens vannetais sont attendus à bord du Français à partir du 21 mai.

Le 25 mai, ce sera au tour du centre d’orientation et de rééducation des enfants de la Gironde (OREAG) pour naviguer cinq jours entre Vannes et Lorient.

Courant juin, le Français participera à l’Armada de Rouen, du 8-18 juin, merci à l’Armada de Rouen de nous accueillir une nouvelle fois. Nous aurons un stand qui sera hébergé sur le stand "Amis des Grands Voiliers", il sera placé en amont du pont Flaubert au niveau de France 3 TV. Le Français sera positionné rive droite en 2ème position, aval du pont Guillaume le Conquérant. Bollards 208 à 209,5.
Si des adhérents de l’association souhaitent participer à la tenue du stand, merci de se signaler en écrivant à l’adresse suivante : ROUEN2023@asso-gve.fr

Le 26 juin, retour du trois-mâts en Finistère pour les bénéficiaires brestois de la Croix-Rouge en situation de précarité et de vulnérabilité. Journée mémorable en mer, avant la venue, le 30 juin, de stagiaires des Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire, partenaire de la première heure de Grand Voilier Ecole.

Déjà 1527 stagiaires sur le Français en 2023, grâce à Grand Voilier Ecole. Photo Dominique Le Brun.

Les mécènes du social embarquent cet été à bord du Français

Don Bosco et le fonds de dotation Impakt ont choisi le Français pour accueillir leurs mécènes et futurs donateurs, le 4 juillet prochain, au départ de Brest. Un embarquement qui fait sens également pour Grand Voilier Ecole.

Au lieu de rassembler tout ce beau monde dans une salle, en plein été, un embarquement à bord du Français est prévu le 4 juillet depuis Brest pour rejoindre à la voile le site de Moulin-Mer à Logonna-Daoulas.
"Au-delà de la symbolique de l’équipage et du trajet réalisé collectivement, sur le même bateau, nous cherchons à offrir un beau moment à tous ceux qui nous suivent ou s’apprêtent à la faire" explique Alban Beaudouard pour Don Bosco. "Notre implication dans le social et les progrès très concrets portés par le fonds de dotation Impakt nous ont naturellement orienté vers l’association du Grand Voilier École et son ouverture sur les questions d’accessibilité".

Traversée complète la rade de Brest
Après deux bonnes heures de navigation et une traversée complète de la rade de Brest, le Français viendra mouiller (avec ses 4 m de tirant d’eau) dans le chenal devant Moulin-Mer. La barge du centre nautique logonnais assurera le débarquement où une grande tente accueillera, face à la mer, la centaine de représentants d’entreprises conviés.
Mais puisque ce genre de manip’ ne s’improvise pas, le Français est déjà venu répéter il y a quelques semaines dans le sud de la rade de Brest. La barge est venue à couple pour s’assurer des conditions de débarquement. La hauteur d’eau sera suffisante en milieu d’après-midi de cette journée de grande marée pour déposer les passagers sur la cale en dur du centre nautique. Le trois-mâts de 46 m restera sur place durant la nuit.

Au soutien d’opérations concrètes
A noter que le fonds de dotation social Impakt s’attache à financer des projets très concrets, à travers des innovations et des besoins de financement parfaitement identifiés pour de la rénovation ou le lancement de services spécifiques. Pas étonnant que Grand Voilier Ecole facilite le relais de ces forces vives dans le social, à l’échelle de la pointe bretonne.

L’été dernier, Don Bosco avait déjà embarqué au départ de Brest. Cette année, une originale traversée de la rade de Brest est proposée le 4 juillet au soutien des mécènes de l’association et du fonds de dotation Impakt.

Le Chemin de Pierre trace aussi sa route à bord du Grand Voilier Ecole

Et si l’on partageait un moment de navigation en famille ? L’association le Chemin de Pierre embarque de nouveau, à bord du Français, entre le 21 et le 23 juillet 2023. Henri de Foulcauld nous en dit plus sur cette très belle initiative.

L’association Le Chemin de Pierre a été créée en 2013 pour de jeunes adultes autistes et au soutien de leur famille. Elle réunit 250 adhérents et a pour objectif de proposer des solutions d’hébergement et de prise en charge afin de soulager les proches. Faire souffler les aidants et favoriser les activités en commun alors que ces adultes handicapés passent une bonne partie de leur vie dans leur établissement spécialisé ou en hôpital psychiatrique, pour ceux qui ne disposent pas d’autre solution.

Le président de l’association, Henri de Foucauld, était de l’aventure l’été dernier avec son fils Pierre. Le Chemin de Pierre compte aujourd’hui 250 adhérents. Son objectif est de créer des lieux de vie pour les adultes autistes (Photo Henri de Foucauld)

Combien de personnes embarquent cet été à bord du Français ?
Henri de Foucauld : Nous partons à une trentaine de personnes, soit une dizaine de jeunes adultes en situation de handicap prononcé. La moitié des participants était de la première sortie, l’été dernier. Idéalement, au moins un membre de la famille les accompagne en raison de leur handicap important et puisqu’on est en mer. Le Français a immédiatement montré son potentiel d’embarquement avec de l’espace et du confort.

Quel sera le programme du week-end ?
On embarque du vendredi au dimanche, avec deux nuits passées à bord. L’année dernière, nous avions profité de conditions exceptionnelles et avions poussé jusqu’à la baie de Douarnenez. Le parcours dépend vraiment de la météo. Il faut que cette navigation reste un plaisir pour tout le monde.

Comment s’organise l’accompagnement à bord ?
Chaque participant est accompagné par au moins un adulte, si possible un membre de sa famille ; un parent, un frère, une sœur... Nous veillons à proposer ce week-end en mer à un tarif abordable, pour ne pas le réserver à quelques privilégiés. Sur place, tout est entrepris pour assurer la sécurité et le bien-être des participants. A bord du Français, aucune inquiétude, il y a de la place sur le pont et une zone intérieure vaste et dégagée.

Impatient de repartir en mer ?
Pour notre première sortie, l’année dernière, l’équipage nous avait réservé un accueil incroyable. Nous sommes très heureux de repartir. Je sais que tout le monde reviendra cet été avec des images et des souvenirs pleins la tête, des émotions partagées et des moments si précieux passés en famille. La mer permet aussi cela. J’ai longtemps cherché un bateau pour accomplir ce rêve. Le Grand Voilier École nous offre une opportunité formidable. Et je peux vous assurer que l’on savoure sa chance de se retrouver, en mer d’Iroise, à bord d’un tel trois-mâts.

Naviguer en mer d’Iroise, à bord du trois-mâts le Français, loin, très loin des difficultés du quotidien (Photo Ewan Lebourdais)

5 bonnes raisons d’embarquer à bord du Français, aux côtés de Grand Voilier-École

Des marins professionnels vous mettront en confiance à bord du Français.
Photo Mariam Mainguy

1- On Trouve rapidement sa place
Le navire impressionne avec ses trois mâts et ses 882 m 2 de voilure (19 voiles). Mais comment s’y prendre pour faire avancer dans le vent un tel navire ? Bien sûr que son fonctionnement est à votre portée. Vous allez apprendre à déployer et à tirer sur les voiles en toute sécurité. Accompagné et conseillé par les marins professionnels du Français, vous y trouverez rapidement votre place et votre utilité.

2- Expérimenter des sensations inédites
Sentir le vent qui remplit les voiles, l’appui dans le gréement, la coque qui commence à accélérer. Si le vent est assez fort, le bateau se met à gîter (se cabrer à l’inverse du vent). On se prend à rêver de longs bords, plein sud, appuyé dans la brise. Naviguer est une question de sensations, de ressenti, parfois de moment de grâce avec les éléments. Le spectacle en mer est sans fin. Oiseaux, animaux marins, soleil, nuages et étoiles... Pas le temps de s’ennuyer à bord du Français !

3- Pas là seulement pour faire avancer le bateau
A bord du Français, on n’est pas là seulement pour faire avancer le bateau. On échange avec les marins, on parle de marée, de vent, de courant, en s’imprégnant de l’environnement où l’on évolue à la journée ou en transit entre deux ports. Des intervenants viennent à bord pour parler histoire, construction de bateaux et mille autre choses encore.

4- Comme un livre d’histoire à ciel ouvert
Patiemment entretenu depuis 1948, le français navigue depuis plus de 70 ans en Europe. Il déploit ses voiles comme un livre à ciel ouvert. Pour qui fait preuve de curiosité, le navire regorge de détails et de procédés astucieux pour avancer et faire face aux éléments. Il faut quelques heures seulement pour comprendre le fonctionnement du gréement (voiles et mâts) avec ses grandes voiles carrées qui pivotent astucieusement autour des mâts.

5- Découvrir la vie en équipage
Naviguer, c’est bien plus que de tirer sur des bouts (cordages) et regarder la mer. L’expérience est collective. La bateau navigue grâce à un vrai travail d’équipe. Il faut être coordonné et oeuver dans le même tempo. Le sentiment de faire partie de l’équipage est extraordinaire. On partage les mêmes émotions, les mêmes repas, on vit au rythme des manœuvres et des quarts (se relayer pour assurer la marche du bateau). La vie en collectivité est un condensé de la vie tout court, avec ses rapports humains et tout ce que l’on peut apporter au groupe, à titre individuel. Donner le meilleur de soi-même, au service du collectif, voilà ce qu’offre l’expérience embarquée !

3 conseils pour embarquer : Bien se couvrir et ne pas oublier les lunettes de soleil pour les couchers de soleil somptueux à bord du Français. Photo Susana Groch

On apprend même à tracer sa route en mer aux côtés des marins expérimentés du bord.
Photo Mariam Mainguy

La vie en collectivité réserve de bien belles surprises et des repas inoubliables à bord du Français.
Photo Mariam Mainguy

Trois conseils pour prendre la mer en toute quiétude sur le Français

Crédit photo : Dominique Le Brun

1- Déstresser, arrêter de se poser des questions et foncer vers le quai
Qui n’a pas stressé lors de la découverte d’une nouvelle activité et d’un tout nouvel univers ? Comment trouver ses marques sur un grand navire comme le Français ? Serais-je à la hauteur, saurais-je faire, aurais-je le mal de mer ? On se pose des milliers de questions avant d’embarquer et de partir en mer. Tout cela est bien normal, surtout quand il s’agit de la première fois. A bord, un équipage professionnel vous accueille. Ce sont des marins, garçons et filles, qui ont l‘habitude d’embarquer des novices. Ils sauront répondre à toutes vos questions et vous rassurer dès les premières minutes. Une fois à bord, ils vous expliqueront les consignes de sécurité, ce que vous pouvez faire et ne pas faire. Ils vont présenteront le déroulé de la journée où vous trouverez rapidement vos maques et votre place à bord.

2- Manger correctement le matin, bien se chausser, bien se couvrir
L’ennemi du marin, débutant ou pas, reste le mal de mer pendant les premières heures passées en mer. Pour que le mal de mer n’arrive pas ou se dissipe rapidement, on conseille de bien manger le matin (ne pas embarquer le ventre vide), d’avoir bien et suffisamment dormi la nuit, d’éviter le café et les jus de fruits ou le tabac. Le risque de chute étant possible à bord, on demande aux stagiaires du Français de venir bien chaussés et de ne pas courir sur le bateau. Toujours prévoir un coupe vent ou une veste imperméable pour participer au maximum aux manœuvres et à la vie du bord.

3 – Ce qu’il faut emporter avec soi
Le Français est spacieux, confortable et très stable en navigation avec ses 450 tonnes. Il offre suffisamment d’espace au grand air pour profiter de la mer et des extérieurs. Si besoin et si les conditions météo ne sont pas bonnes, les espaces intérieurs sont vastes et adaptés pour que chacun s’y sente bien. La grande salle « cargo » située sous le pont du bateau permet de suivre les animations pédagogiques et de se restaurer sur l’heure de midi (repas fourni à bord). Il existe plusieurs toilettes à bord. Il vaut mieux emporter sa gourde avec soi : tirer sur les bouts, ça donne soif. Les marins conseillent de ne pas oublier les lunettes de soleil, la crème solaire pour le nez et d’embarquer un chapeau ou une casquette qui s’attachent. En mer, le soleil donne et se réverbère sur l’eau. Ne pas oubliez non plus des vêtements suffisamment chauds pour profitez de l’ambiance sur le pont et des belles nuits étoilées.

Paré à hisser les voiles...et à couper son portable ?

"Homme et femme libre, toujours tu chériras la mer... sans ton portable !" aurait écrit le Charles Baudelaire d’aujourd’hui ! Prendre la mer aux côtés de Grand Voilier École, c’est s’ouvrir à un autre monde, un incroyable espace de liberté. Alors, pour bien s’y connecter, on ouvre en grand ses yeux et ses oreilles et on coupe, pas entièrement les ponts, mais de préférence son portable !

Cela fait aussi partie de l’expérience à vivre à bord du Français, ce grand trois mâts qui navigue depuis près de 80 ans. Vivre au rythme de l’élément, du bruit de la coque, du vent dans les mâts, des oiseaux marins jamais très loin...

Connecté... à l’esprit d’équipage

Alors, pas besoin de portable pour profiter au mieux de cette expérience hors du commun. Profitons d’être parfaitement connectés à notre environnement et à tous ceux qui vont nous permettre de faire avancer le bateau, en équipage. Couper son téléphone ? L’expérience peut paraître vertigineuse pour certains, mais elle vaut vraiment la peine d’être tentée.

A la barre plutôt que de chercher les barres !

Prendre le temps de vivre le moment présent sans être interrompu ou éprouver le besoin compulsif d’envoyer photos et messages. En mer, le temps ne s’écoule plus de la même façon, le rapport à l’autre et aux éléments se vit en prise directe. Et puis calé au fond de son sac, pas de risque de perdre son téléphone, de le casser ou d’avoir à se soucier de le charger. Naviguer sans portable à bord du Français, c’est se donner encore plus de chance de profiter de ce moment magique. Passé les premières pointes et îles, le réseau se fera de plus en plus famélique. Aucune obsession à retrouver les fameuses barres de connexion. A l’exception de celle du bord que le capitaine vous confiera sans sourciller.
Naviguez,admirez, profitez ! De retour de mer, vous serez tout un équipage à vouloir partager avec vos mots et vos images plein la tête.

Vraiment besoin de son portable à bord du Français, le navire affrété par l’association Grand Voilier Ecole ?
Photo Ewan Lebourdais, peintre officiel de la Marine et partenaire de GVE.

La SNCF vient de reconduire son partenariat-mécénat avec Grand Voilier École

Après avoir embarqué en 2023, le grand groupe de transport va soutenir à nouveau les sorties en mer des jeunes pour l’année 2024.

La directrice TER Bretagne et coordinatrice régionale pour le groupe SNCF, Magali Euverte a signé à bord du Français, la nouvelle convention avec Pierre-François Forissier, président de Grand Voilier École.

Pourquoi être mécène de Grand Voilier-École ?

Quel est le budget annuel de l’association Grand Voilier Ecole et à quoi sert le soutien des mécènes ?
Environ 500K€ pour 2023. Les mécènes contribuent à hauteur de 50% à notre budget, le reste étant apporté par les associations, établissements d’enseignement, … que nous faisons naviguer.

Sans mécènes, certains groupes et enfants ne pourraient pas embarquer ?
Sans nos mécènes, la moitié des jeunes soit 1 200 personnes n’auraient pas pu embarquer sur le Français.

Que proposez-vous aux mécènes qui rejoignent et soutiennent Grand Voilier-Ecole ?
Les contributions financières de nos mécènes sont libres ; nous souhaitons inscrire nos partenariats dans la durée, sur des périodes de 3 ans si possible. Un contrat est établi entre GVE et le mécène qui bénéficie ainsi d’un crédit d’impôt de 60% de son versement.

Combien sont-ils aujourd’hui ?
Nous bénéficions du soutien d’une dizaine de mécènes.

Quelles sont les valeurs défendues et restituées aux jeunes qui embarquent aux côtés de Grand Voilier-Ecole ?
 La solidarité (expérience de vie en équipage, sens de l’entraide …)
 L’inclusion (nous faisons naviguer des jeunes d’IME, des élèves de classes Ulis, des jeunes autistes, des personnes qui vivaient à la rue, des personnes accompagnées par La Croix Rouge …)
 Le respect de l’environnement (prise de conscience des enjeux environnementaux, en particulier ceux liés à la mer)
 L’intégration des jeunes dans la société (développer leur confiance en soi, favoriser leur employabilité...)

La participation annuelle des mécènes permet de financer l’affrètement du trois-mâts mené par un équipage professionnel et d’embarquer une trentaine de jeunes sur plusieurs jours ou des groupes jusqu’à 100 personnes à la journée. (Photo Ewan Lebourdais)

Vous êtes une entreprise : devenez mécène et bénéficiez d’une réduction d’impôt à hauteur de 60% de votre participation. Contactez Jean-Christophe CHRETIEN / jcchretien@evolutionmedia.fr / +33.6.60.46.77.75.

Vous êtes un particulier : faites un don et bénéficiez d’une réduction d’impôt de 66%. Rendez-vous sur kengo.bzh/gve ou adhérez en écrivant à adhesion@asso-gve.fr.

Vous êtes une association ou un établissement d’enseignement : pour embarquer, contactez Patrice L’HOUR / contact@asso-gve.fr.

Les élèves du lycée de Charles de Foucauld : “C’était magique à bord du Français !”

Des élèves en 1ère à Charles de Foucauld en train de tirer des bouts sur la dunette arrière. Recommandée par les élèves, cette expérience les aura rapprochés le temps d’un week-end et leur laissera des souvenirs inoubliables.

Cela répond exactement aux objectifs attendus, c’est à dire travailler l’esprit d’équipe, le sens du collectif, la cohésion, et tout ça dans la bonne humeur ! “ explique l’enseignant Florent Grall, ravi de partager en avril cette aventure aux côtés de 80 élèves. Cette sortie a été réalisée à l’initiative de Marine Sébastia, élève dans l’établissement et membre de l’association « Grand Voilier Ecole ». Malgré le temps quelque peu mitigé, la convivialité et la joie de vivre étaient bel et bien au rendez-vous sur le trois-mâts, Le Français qui les accueillait. Un concert réalisé par un élève et la rencontre magique avec un dauphin ont rendu l’expérience encore plus unique qu’elle ne l’était. La proximité, la bienveillance et l’envie de transmettre de l’équipage aident les jeunes à se sentir appréciés et utiles, quoi qu’il arrive.

Un principe de solidarité

L’association « Grand Voilier École » permet aux jeunes ainsi qu’aux personnes porteuses de handicap de monter sur le voilier dans le but de se familiariser avec le vocabulaire de la mer et avec les métiers du monde maritime. Ses 47 mètres de long lui laissent la possibilité d’accueillir jusqu’à 100 personnes à bord à la journée ou une trentaine sur plusieurs jours. Sur le bateau, les stagiaires ont la possibilité de participer aux différentes manœuvres du bateau pour le faire avancer et découvrir le quotidien d’un marin. “C’était magique !”, ont commenté certains à leur retour à quai.

L’histoire du “Kaskelot”

Le Français ou de son nom danois “Kaskelot”, voilier à trois mâts, a été construit en 1948 au Danemark. Il a y eu trois vies. Durant sa première, il transportait du matériel entre le Danemark et le Groenland. Le voilier a ensuite été une véritable star de cinéma. Enfin, le bateau a été nommé Le Français, en l’honneur du commandant Charcot. Sa ligne et sa coque en bois nous font oublier qu’il a été rénové il y a peu pour qu’il puisse durer dans le temps. C’est également un lieu d’accueil pour les jeunes issus de tous les horizons.

Fanny Palud, 17ans, en classe de terminale

Supplément Le Télégramme : La mer pour tous

Chaque année, l’association Grand Voilier-École permet à des milliers de jeunes d’embarquer sur le trois-mâts le Français pour des navigations de un à plusieurs jours. L’occasion de donner le meilleur de soi-même, au service du collectif et de valeurs partagées.

Supplément GVE 28/12/2023

GVE était à l’Arkéa Ultim Challenge-Brest

Grand Voilier-École ne pouvait pas manquer le départ du premier Arkéa Ultim Challenge-Brest, le 7 janvier dernier ! L’association était présente sur toute la durée du village et a attiré de nouveaux sympathisants et partenaires.

Invité sur l’espace du groupe Télégramme, au coeur du village de la course, Grand Voilier-École a attiré des dizaines de sympathisants et fait valoir le programme et les valeurs qu’elle dispense à bord du trois-mâts Le Français. "Nous n’avons jamais fait autant de nouvelles adhésions individuelles que sur n’importe quelle autre manifestation maritime" rapporte le sécrétaire général de l’association Patrice L’Hour, qui en a profité pour présenter les objectifs de l’association sur le stand Arkéa. "Nous recherchons activement de nouveaux mécènes pour permettre à des centaines de jeunes d’embarquer à la journée ou pour plusieurs jours à bord du trois-mâts Le Français. Sans ce soutien financier, des centaines de jeunes resteraient à quai. La dynamique de l’année dernière a été exceptionnelle et doit se poursuivre en 2024".

Audrey Trotereau du groupe Arkéa et Patrice L’Hour de GVE, sur le village de l’Arkea Ultim Challenge-Brest, à huit jours du grand départ donné le 7 janvier dernier (Photo Stéphane Jézéquel, Le Télégramme)

Pierre-François Forissier, président de GVE : "2024 sera une année magnifique, celle de la consolidation"

Après une nette accélération en 2023, Grand Voilier-École redémarre une nouvelle saison tout aussi enthousiasmante. Le président Pierre-François Forissier ouvre 2024 avec optimisme, "l’année de la consolidation".

Le président de GVE Pierre-François Forissier (à droite), à bord du Français, en compagnie du secrétaire général Patrice L’Hour, lors d’une escale du trois-mâts à Brest. Crédit photo : Lionel Le Saux/ Le Télégramme.

Grand Voilier École a permis à plus de 5 300 personnes d’embarquer à bord du trois-mâts le Français depuis 2021. Vous attendiez-vous à un tel succès ?
Pierre-François Forissier : Je ne présenterais pas les choses comme ça. Nous avons toujours été confiants car nous savons que le besoin existe et qu’il est immense.

Avec 2600 stagiaires en 2023, l’association a fortement accéléré. Peut-elle en accueillir davantage à l’année ?
Après une forte croissance, nous arrivons à l’allure de croisière. Il me semble qu’un objectif de 3000 est à la fois convenable et réalisable.

Le trois-mâts de 46 m le Français permet d’embarquer 100 personnes à la journée et une trentaine sur plusieurs jours. Pourquoi est-il adapté aux missions de GVE ?
L’idéal n’existe pas et nous faisons avec ce que nous avons. Le Français présente l’avantage d’être le seul voilier français à pouvoir embarquer autant de personnes à la journée. En revanche, sa capacité de couchages (une trentaine) est un peu faible pour nous.

Avez-vous abandonné l’idée de construire un navire spécifique, comme il en était question il y a une dizaine d’années ?
Acquérir un navire capable de faire le tour du monde avec 80 jeunes à bord reste notre objectif sur le long terme. Notre activité actuelle vise à consolider notre mode de fonctionnement et à démontrer sa viabilité, son utilité et sa pertinence.

Que trouverait-on de plus à bord d’un navire spécialement conçu ?
Un navire de haute mer écologique avec une grande capacité de logement, un amphithéâtre et des salles de cours, ainsi qu’une charge utile modulable pour pouvoir diversifier les missions.

Vous avez été chef d’État Major de la Marine. La force de GVE réside dans son réseau maritime et économique. Le concept d’un navire pour la jeunesse résonne-t-il encore aujourd’hui sur le plan national ?
L’idée est séduisante et facile à faire partager au plus grand nombre. Trouver des gens qui décident de s’y engager et d’y mettre beaucoup d’énergie et d’argent est un autre défi beaucoup plus difficile à relever.

L’association permet déjà à des détenus (Wake Up Café) de prendre la mer ou à des jeunes suivis par les services judiciaires (Protection judiciaire de la jeunesse) d’expérimenter la vie en collectivité sur un bateau. GVE pourrait-elle proposer une alternative aux travaux d’intérêts éducatifs pour les mineurs de moins de 16 ans évoqués par le nouveau gouvernement ?
Bien sûr. GVE est déjà un partenaire significatif du Service National Universel et reste ouvert à toute initiative portée par les pouvoirs publics qui permettrait de donner des perspectives
positives à notre belle jeunesse de France, sans oublier nos outre-mers.

En quoi un voilier comme le Français peut-il apporter sa pierre dans les parcours d’insertion et l’affirmation d’une jeunesse en devenir ?
En fait, le bateau n’est que le véhicule qui permet d’aller à l’école de la mer. C’est elle le facteur déterminant qui marque profondément tous ceux qui sont allés à sa rencontre. C’est
cette école de la vie qui, depuis la fin du service militaire, n’est plus accessible à ceux qui n’appartiennent pas aux classes sociales supérieures, que nous voulons offrir au plus grand
nombre.

Comment voyez-vous l’année 2024 ?
Une magnifique année. Celle de la consolidation.

Que dites-vous à la vingtaine de mécènes et partenaires qui continuent de vous soutenir ?
Tout d’abord un immense merci et une infinie reconnaissance. Ce sont des gens qui ne parlent pas de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises mais qui la vivent avec
leur cœur et leurs tripes. Ce sont les prophètes du 21° siècle qui renverront tous les déclinologues au néant.

Quel sera le message de GVE qui sera présent, avec le trois-mâts le Français, aux prochaines fêtes maritimes de Brest, du 12 au 17 juillet 2024 ?
Nous sommes stables au cap et ne changeons pas de posture en fonction de la météo. Nous croyons du fond du cœur à notre objectif : « La mer en partage » et nous le hissons au sommet
du grand mât.

"2024 sera l’année de la consolidation" annonce Pierre-François Forissier, président de Grand Voilier Ecole depuis sa création. Crédit photo : Benoit Sarda.

Retour en vidéo sur la sortie avec l’Association Lazare

Chaque année, Grand Voilier École permet à plus de 2 000 personnes, valides ou handicapées, d’embarquer à bord du Français. En 2023, une dizaine de colocataires de l’Association Lazare ont navigué entre Brest et Saint-Malo. Retour en images sur cette sortie en mer.

Lazare permet d’héberger des hommes et des femmes à la rue, en développant des colocations solidaires.

Mars 2024 : Le Français est en chantier pendant trois semaines à Concarneau

Mais où est passé le Français en ce mois de mars 2024 ? Il se trouve à Concarneau pour son arrêt technique annuel. Un entretien de courte durée assuré par quatre charpentiers chevronnés du chantier du Guip et cinq marins du bord...

La sortie de l’eau a eu lieu à Concarneau, le 5 mars dernier. Au programme : vérification des étanchéités, calfatage de la coque et réfection des pavois. Il y aura aussi des reprises d’étanchéité sur le pont. Pour la partie "entre coque", Piriou Naval Service est chargé de la partie hydraulique de la barre du navire, en remplaçant toute la partie tuyauterie qui avait déjà 10 ans.

Cinq marins mobilisés aux côtés des charpentiers du Guip

Cinq marins participent aux travaux, aux côtés du responsable d’armement. Ils assurent le nettoyage de la coque, le ponçage, et les opérations aux côtés des charpentiers du chantier du Guip.
Cette immobilisation technique à terre va permettre aux inspecteurs du Centre de sécurité des Navires de venir vérifier l’état du bateau, avec en support le bureau Veritas (visite à sec). La remise à l’eau est prévue le 27 ou 28 mars.

Peinture de pavois effectuée ! Les 450 tonnes du Français ont été hissées à quai pour un entretien annuel de trois semaines à Concarneau. Remise à l’eau les 27 ou 28 mars.
Crédit photo Français/Marine Evénements.

Le Français sera doublement présent aux Fêtes maritimes de Brest 2024

En plus de participer physiquement au grand rassemblement de voiliers à Brest de cet été (du 12 au 17 juillet 2024), le Français vivra à travers une très belle image signée de notre partenaire et Peintre officiel de la Marine, Ewan Lebourdais.

Cette photographie du Français a été prise, en sortie du goulet de Brest, le 29 mai 2021. On y voit le trois-mât Le Français, "plein cul", flottant entre une mer d’huile et un ciel brumeux volontairement sur-exposé. Depuis deux ans, le cliché a remporté un joli succès en galerie d’art à Dinard ou à l’Ile de Ré, le propriétaire du Français, Frédéric Lescure, ayant lui-même fait l’acquisition de cette très belle image éditée à 12 exemplaires numérotés. La photographie a été exposée à plusieurs reprises, comme à Saint-Malo lors des Victoires de la Bretagne.

"Conditions exceptionnelles"
"Les conditions de prise de vue étaient exceptionnelles ce jour-là" explique le photographe brestois, Peintre officiel de la Marine depuis septembre 2021. "Tout était figé, avec moins d’un nœud de vent et une brume qui arrivait du nord, lors d’une journée de mai à presque 30 degrés. J’ai rarement retrouvé sur l’eau ce genre de conditions" explique le photographe qui a pourtant traqué à plusieurs reprises le Français autour de Brest, depuis son semi-rigide, son téléobjectif de 600 mm à bout de bras. En plus d’être l’une des attractions de la future fête maritime de Brest, le trois-mâts affrété par l’association Grand Voilier Ecole distillera cette image sur les bouteilles officielles de l’événement. 3000 bouteilles de whisky de la société Warenghem à Lannion, dirigée par David Roussier, porteront trois images du photographe brestois, dont celle du Français qui défendra haut et fort les couleurs de l’association, durant cette semaine dédiée aux bateaux et à leurs marins.

Sur une mer d’huile et juste avant d’entrer dans un banc de brume, les voiles du Français ont été choisies par la distillerie Warenghem pour illustrer les bouteilles officielles des prochaines fêtes maritimes de Brest en juillet 2024. Photo Ewan Lebourdais.

Avant de prendre leur envol, ils iront naviguer à bord du Français

Le projet est un peu dingue, mais il vaut le détour. Des élèves du lycée de la Croix Rouge à Brest veulent faire voler un bateau muni de foils, à l’aide de l’énergie solaire. Avant d’entrer dans le vif du sujet, ils ont rendez-vous début avril à bord du Français, histoire d’apprendre à mieux se connaître et à travailler ensemble.

Difficile de faire plus transversal ! Le projet mobilise plusieurs sections professionnelles du lycée qui ont trouvé un moyen d’unir leurs compétences et savoir-faire. Sans ce bateau à faire voler, ces formations différentes n’auraient jamais établi autant de passerelle entre elles !

Le mercredi, sur leur temps libre
Chaque mercredi après-midi, hors programme scolaire et sur leur temps libre, ils se retrouvent à phosphorer autour de ce bateau du futur qui fait davantage penser à un avion. La coque a été réalisée en composite par des licences pro du lycée Vauban. L’"Hélioptère" (6 m 20 sur 2,5 m) est bien avancé, est équipé de ses foils mais nécessite des réglages et des améliorations pour voler correctement. La coque a été récupérée par Anne-Laure Larher, directrice des formations professionnelles et techniques à la Croix-Rouge à Brest. "Lancé il y a quelques années, ce projet n’est pas arrivé à son terme. L’enseignant est parti à la retraite. Nous avons décidé de relancer le projet".
Des élèves de STI2D énergie-environnement, des Bac pro métiers de l’électricité, des bac pro maintenance de système et mécanique ont embarqué dans le projet. Le CAP sellerie a même promis d’améliorer l’assise du mono-pilote. L’objectif est de faire voler cette année le prototype et d’y ajouter l’alimentation solaire l’année suivante.
Venu avec leur bateau en composite au salon Pro et Mer à Lorient, les lycéens de la Croix Rouge ont produit leur effet auprès des professionnels venus à leur rencontre. Le navigateur Roland Jourdain, très investi dans les modes de construction alternatifs, les a vivement encouragés à aller au bout de leur rêve.

Renforcer la cohésion à bord du Français
Ce n’est pas le travail qui manque pour arriver à décoller et à stabiliser le vol. "On aura besoin des idées et des compétences de chacun" décrypte Anne-Laure Larher à l’origine de ce projet malin de cohésion. Mais pour mieux se connaître et apprendre à travailler ensemble, les différentes sections de la Croix-Rouge ont rendez-vous les 4 et 5 avril prochains à bord du trois-mâts le Français. "On va commencer par tirer ensemble sur les mêmes bouts. Cette sortie en mer nous permettra de renforcer la dynamique et d’aller le plus loin possible dans ce projet". Voler sur l’eau, s’affranchir de la loi de la gravité, filer au-dessus du clapot et des obstacles en tous genres... L’aventure s’accélère début avril à bord du Français.

Le navigateur Roland Jourdain n’a pas manqué d’encourager les élèves de la Croix-Rouge de Brest, lors du Salon Pro et Mer de Lorient (photo Croix-Rouge).

Bien décidés à voler sur l’eau, les lycéens de la Croix-Rouge à Brest vont devoir unir leurs compétences pour arriver à leurs fins. Ils vont commencer par venir naviguer à bord du Français en avril (photo Croix Rouge).

GRAND VOILIER ÉCOLE

Une association destinée à offrir aux jeunes une école de la vie grâce aux valeurs associées à la voile.

Contact

GRAND VOILIER ÉCOLE - Cluster Maritime Français, 47 rue de Monceau, 75008 Paris.