Accueillir 3000 jeunes en mer en 2023
L’association Grand Voilier École (GVE) qui permet d’embarquer des jeunes de tous horizons, à bord du trois-mâts le Français, vise l’embarquement de 3 000 stagiaires en 2023.
1- GVE à bord du Français, c’est quoi ?
L’association qui a vu le jour dans l’optique de construire un grand voilier école français continue d’attirer les mécènes professionnels et particuliers. En attendant la construction d’un navire-maison, GVE profite, une centaine de jours dans l’année, du trois-mâts Le Français, qui permet d’embarquer une centaine de jeunes à la journée ou une trentaine sur plusieurs jours. Lycéens, Service National Universel (SNU), jeunes en insertion, en suivi judiciaire… L’école de la mer ou la navigation en partage.
2- Combien de passagers en 2022 ?
Près de 1 300 jeunes de tous horizons ont navigué l’année dernière à bord du Français, aux côtés de Grand Voilier École (2 700 depuis 2021). « Nous avons la capacité d’en accueillir plus du double par an », a expliqué, samedi 25 février, à Brest, l’ancien chef d’État-Major de la marine Pierre-François Forissier, qui préside GVE depuis ses débuts. « À nous de recruter au-delà de la Bretagne, à l’échelon national, pour faire découvrir aux jeunes Français l’intérêt et la force d’un équipage à la mer ».
3- Objectif 3 000 jeunes en 2023
La saison a déjà commencé à bord du Français, qui est actuellement à quai (port du château) à Brest, avant de partir en carénage une dizaine de jours à Concarneau (29). « Nous allons actionner notre réseau pour atteindre cet objectif de 3 000 passagers par an. La participation des structures s’effectue à hauteur de leurs moyens. L’argent récolté auprès des mécènes permet de compléter la participation financière. « Le coût du transport pour rejoindre le port de départ ne doit pas être un frein pour ceux qui veulent nous rejoindre », assure l’amiral Forissier.
4- Une vingtaine d’entreprises mécènes
La vingtaine de partenaires mécènes qui ont embarqué dans l’aventure permet de financer les activités de l’association et de faire naviguer un maximum de jeunes. Cet engagement permet de conforter l’activité de ce magnifique trois-mâts en bois de 45 m, construit en 1948 et fonctionnant « sous pavillon français ». « Et ce n’est pas rien quand on connaît les tracasseries administratives en tous genres. En s’appuyant sur notre réseau, nous nous efforcerons aussi, cette année, de simplifier la vie administrative du Français. Dans quelques jours, je dois m’entretenir au ministère à ce sujet », assure Pierre-François Forissier.
2700 jeunes ont embarqué à bord du Français depuis deux ans. L’association espère en accueillir 3000 supplémentaires en 2023. Photo Ewan Lebourdais, peintre officiel de la Marine.
L’union fait la force sur le pont du trois-mâts où tout le monde participe à la manoeuvre.
Cours de météo avant de prendre la mer, dans la grande salle cargo du Français.